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Autour du Haut Potentiel

La peur de l’échec – partie 2/2

21 février 2017

À la fin de la première partie sur la peur de l’échec, nous nous posions cette question :

Et si on changeait d’attitude face à l’échec ? Si on arrêtait de stigmatiser nos erreurs ?

Attention, je ne parle pas de toutes les erreurs. Il faut bien évidemment distinguer avant toute chose les erreurs à sanctionner (un comportement irrespectueux, une atteinte à la liberté d’autrui ou une atteinte physique par exemple), des erreurs d’apprentissage, à corriger. Celles qui font que l’on a tenté quelque chose mais que l’on n’a pas eu le résultat escompté pour diverses raisons. Ce sont ces “échecs” qui méritent que l’on s’arrête dessus, que l’on réfléchisse, et qui nous permettent de nous améliorer. Il faut bien différencier corriger et sanctionner.

L’échec, c’est d’abord une question de point de vue. Une question de mentalité. Si en France on stigmatise l’échec, ce n’est heureusement pas le cas partout. Se pencher sur les autres façons de considérer ses erreurs peut permettre au zèbre de prendre du recul.


Dans la mentalité anglo saxonne par exemple, échouer, c’est apprendre. Echouer, c’est expérimenter. Bien loin d’être considéré comme l’ennemi de la réussite, l’échec est au contraire un passage obligé vers la réussite. Tous les grands leaders le disent aujourd’hui. S’ils ont pu devenir leaders, c’est justement parce qu’ils ont réussi à surmonter les obstacles, appris de leurs erreurs et persévéré. C’est en prenant des risques, en entreprenant, en tombant puis en se relevant qu’ils ont pu accéder au chemin de la réussite.

La réussite est bâtie sur des échecs. Illustration

La société ne reconnaît pas seulement les brillants résultats de leur entreprise aujourd’hui ou leur formidable innovation technologique, elle reconnaît également leur parcours et leur persévérance. On ne demande pas à tout le monde d’être un grand leader, mais peut-être que si nous pensions comme cela, nous aussi, nous serions moins bloqués par la peur de l’échec. Car derrière nos peurs, il y a nos envies et nos rêves.

Un résultat, ça se change. Ca évolue. Un rêve, en général, reste, lui, bien ancré dans notre tête, tant qu’il n’est pas réalisé.

La réussite finalement, c’est se donner les moyens de faire ce qui nous plaît. De réaliser nos envies. Pas se soumettre à un travail qui ne nous épanouit pas totalement sous prétexte qu’il est stable, bien rémunéré, conforme aux attentes de la société ou de l’entourage, en adéquation avec ce que l’on a fait “avant”, ou valorisé socialement. Si on ne travaille que ce que l’on sait faire, on ne progresse pas. On s’éteint. Réussir, c’est donner le maximum de ses capacités, prendre du recul, analyser ce qui doit être amélioré, persévérer. Entreprendre au risque de se tromper, c’est une occasion unique d’apprendre. Pour le zèbre qui a une curiosité insatiable et soif d’apprendre, ça peut justement être un moyen de lui faire comprendre qu’il faut oser, et faire des efforts.

Note : il est essentiel de prendre des risques, mais il faut évidemment les mesurer ! Mon but n’est pas de vous pousser à prendre des risques inconsidérés, mais de vous faire réfléchir à un équilibre entre vos envies et le prix à payer.

L’échec est loin d’être le résultat d’un manque d’intelligence ou d’un manque d’attention comme on le voyait dans la première partie de ce chapitre. Il est plutôt le signe d’un manque d’expérience. Et un manque d’expérience se comble facilement par la motivation, l’effort, la persévérance.

Persévérer et combler une lacune. Apprendre de ses échecs. Peur de l'échec illustration

Tout ceci est assez théorique, j’en conviens. Changer de mentalité, en théorie, cela résoudrait notre blocage. Mais c’est facile à dire. En pratique, on ne change pas du jour au lendemain. Moi-même, je me suis lancée dans plusieurs projets. Et si mes amis américains me motivent en valorisant ma volonté, le courage d’oser et en me disant que réussir, c’est ça, la mentalité française est tout de même bien ancrée en moi et m’empêche souvent d’avancer.

(aucun cliché dans l’illustration à suivre… non non 😉 )

Mentalité anglosaxonne et française face à l'échec - illustration

Je remets constamment en question mon choix et je me bloque toute seule. Mais au moins, lorsqu’on en prend conscience, lorsqu’on met le doigt sur ce qui nous bloque, ça crée une porte de sortie. Une porte qui va vers la réussite.

°

Certes, si on essaye de changer de mentalité et que l’on arrive à se convaincre que faire des erreurs, rater, c’est expérimenter et apprendre, on a plus de chances de réussir à surmonter cette peur de l’échec.
Mais il n’y a pas que cela qui bloque le zèbre. Souvent, l’hypersensibilité du zèbre fait qu’il a tendance a tout prendre très fort et surtout de manière très personnelle, ce qui rend très difficile pour lui la distinction entre l’échec d’un de ses projets ou d’un devoir, et l’échec de sa personne. Un résultat ne définit personne. Un individu qui se trompe et rate son objectif n’est pas un raté.

°

Si l’hypersensibilité des zèbres accentue le risque de blocage lié à la peur de l’échec, ils disposent en revanche, par leurs caractéristiques intrinsèques, d’atouts indéniables pour réussir dans la vie. Ils ne s’en sont pas forcément rendu compte car ce sont ces mêmes qualités qui font que souvent, ils échouent à l’école.

Qualités des surdoués non reconnues à l'école ou en entreprise - créativité curiosité passion

En effet, la curiosité du zèbre est souvent récompensée en classe par un “hors sujet” sur ses copies. Avide de savoir dans les matières qui l’intéressent, le zèbre s’est informé davantage et répond au sujet en incluant ce qu’il a appris par ses recherches personnelles au lieu de se contenter de l’information dans ses cours.

Sa passion, elle, se matérialise par un intérêt très fort pour certaines matières, et un désintérêt tout aussi fort pour d’autres. Il travaille ce qui l’intéresse. Ce qui est rarement source de bonnes appréciations.

Enfin, le zèbre est créatif. Innovant. Mais on ne nous demande pas de répondre avec originalité dans un devoir, on vérifie nos connaissances. Il faut savoir restituer.

Pourtant, curiosité, passion et créativité sont de sacrés trésors à préserver.

Car une fois arrivé à l’âge adulte, il faut être passionné par ce que l’on fait pour en tirer satisfaction et exceller, il faut être curieux, chercher et ne jamais se contenter de ce qu’on nous demande pour avancer dans notre vie professionnelle, et on nous répète constamment qu’il faut être créatif.

Alors il faut que les zèbres prennent bien soin de ces qualités qu’ils ont la chance d’avoir, et qu’ils ne laissent pas le système les brider. D’où l’importance d’essayer de changer de vision face à l’échec. 

°

On ne pourra pas changer le monde ni le système en un article de blog, mais si on prend conscience de sa peur de l’échec, de sa cause, de son ampleur, de ses impacts sur ses choix personnels, de l’impact dans notre jugement des autres, et que l’on arrive à percevoir l’échec autrement, alors c’est bénéfique. C’est en essayant, en faisant des efforts que l’on est respecté et que l’on peut être fier.

A retenir :

° Il faut changer de vision sur l’échec. Pour soi et pour les autres. Dans sa vie personnelle et dans sa vie professionnelle.

° Echouer, c’est expérimenter.

° Les réussites sont bâties sur des échecs.

° Rater quelque chose ne veut pas dire être raté.

° Curiosité, passion et créativité sont réprimées dans le système scolaire mais indispensables dans la vie 🙂

PS : lorsque je critique le système scolaire, je tiens à préciser que je ne critique pas tous les enseignants 🙂 En réalité, je reçois beaucoup de messages d’enseignants qui lisent mes articles, s’intéressent au sujet et voudraient  justement changer les choses, et prendre en considération les besoins spécifiques des enfants précoces (et des autres évidemment) qui se trouvent en difficulté (ils ne le sont pas tous). Malheureusement, ce même système leur met des bâtons dans les roues.

 

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23 Commentaires

  • Reply Tithouan 21 février 2017 at 18 h 47 min

    Merci pour ce beau témoignage. Je suis dans les même démarches … changer d’approche pour les émotions (celles en rapport à la peur de l’échec en fait partie).
    J’ai eu la « chance » d’avoir quelques passions « préservées » où j’ai pu m’épanouir et je vois maintenant à quel point nos émotions nous brident.
    Il suffit de penser en version j’en suis capable, je peux apprendre et réussir au lieu de « c’est dur, ça va être un gros boulot etc. »
    Les mots employés envers soi même et les autres ont une importance phénoménale !
    Oui quelque chose peut-être grand à appréhender mais partir d’office avec un c’est trop … c’est s’auto-saboter.
    Je vois à quel point le travail sur soi est important … j’en ressent maintenant le positif.
    MErci encore de partager tout ceci avec humour et simplicité.

    • Reply Rayures et Ratures 21 février 2017 at 22 h 41 min

      Merci beaucoup beaucoup d’avoir pris le temps de me donner votre avis 🙂
      Ce n’est pas une démarche facile à faire, hein, de changer de vision… Mais si au moins on essaye, je pense que c’est déjà pas mal 🙂 Je suis contente que vous ressentiez le positif du travail sur soi !
      En écrivant l’article je me disais « quand même, tu écris ça et tu es la première à paniquer à l’idée de « rater » ! » 😉

  • Reply WYD 22 février 2017 at 7 h 43 min

    Merci pour cet article

  • Reply Celipia (Céline ) 1 mars 2017 at 23 h 36 min

    Tu as une capacité à rendre les choses didactiques et claires impressionnante! Que d’esprit de profondeur et de justesse… c’est un très bon blog Chloé, vraiment! ^^ 🙂

    • Reply Rayures et Ratures 1 mars 2017 at 23 h 53 min

      Oh merci merci merci Céline !
      Il me reste plus qu’à trouver le temps de faire la même chose sur la maladie de Lyme 😉 !

      • Reply Patxi 24 décembre 2017 at 4 h 12 min

        Euh vous venez de me faire monter les larmes juste pcq j’ai lu « maladie de lyme » j’en suis atteint depuis mes 5 ans et déjà à 5 ans je me sentais « différent » des autres enfants. Je reconnais en moi pas mal de choses dont vous parlez… je me demande depuis longtemps si je ne serais pas un zèbre mais je ne passe pas les tests… trop la trouille.

        Sauriez- vous me dire à partir de quel âge vous avez commencé à parler?

        Merci Chloé pour ce blog merci merci et bon réveillon(s) 2017 à vous

        • Reply Rayures et Ratures 11 janvier 2018 at 17 h 32 min

          Merci à vous pour votre message!C’est normal d’avoir peur de passer les tests. Avant de les passer (si un jour vous souhaitez les passer), vous pouvez déjà contacter des psychologues qui connaissent bien le sujet, ils sont capables de juger sans passer de test formel écrit et intimidant!

          Je ne saurais pas vous dire à quel âge, mais très (trop) tôt selon ma maman 😉

  • Reply Schobyn Pierre 17 avril 2017 at 17 h 40 min

    Très bon et beau travail, Demoiselle. L’illustration est efficace, claire et bien sûr le texte aussi. Une remarque dans un groupe que je fréquente m’a poussé à me pencher sur le sujet. Je dois dire qu’il y a un an, venant sur ce site comme tu nous y avais engagé de le faire je n’avais pas compris qui on appelait « zèbre ». Cette après-midi j’ai tout lu. J’avais juste déjà eu un petit aperçu chez Isabelle Bary, auteure belge qui a publié « Zebraska », un roman très documenté sur la question puisqu’elle est elle-même maman d’un « zèbre ». Je te conseille de taper son nom sur google. Bien merci à toi pour ce texte. Mais je ne vois pas encore bien ce qu’est une pensée linéaire (chez moi, ça foisonne), ni une pensée en arborescence. (peut-on penser à deux choses à la fois, je doute, voire « unicité de l’idée claire »). Cadeau: la spirale est la seule représentation (vue centrifuge) valable du temps (depuis la nuit des temps, ah, ah, ah). A méditer. Bien cordialement à toi.

    • Reply Rayures et Ratures 18 avril 2017 at 19 h 14 min

      Merci Pierre 🙂

  • Reply Maud 12 janvier 2018 at 9 h 56 min

    Bonjour!
    Je ne sais pas si je suis un zèbre mais j’adore ton site parce que je m’y reconnait beaucoup dans tes explications.
    Ma mère me dit toujours que je n’ais pas seulement peur de l’échec mais j’ai aussi peur de la réussite. Est-ce possible?? Et cette histoire de zèbre avec qui puis-je en parler pour essayer d’en discuter?
    Merci d’avance et bonne année 2018 🙂

  • Reply kanfoyalé 24 septembre 2018 at 14 h 22 min

    Je viens de la partie 1 (je ne sais pas si mon commentaire est passé, il était si long, qu’il doit errer dans les spams), merci pour cette deuxième partie ;-). Lors de la présentation de la prof de CP de mon fils, elle a indiqué sa phrase fétiche de Mandela : « dans la vie, je ne perds jamais. Sois je gagne, sois j’apprends. » J’espère que mes enfants vont s’accrocher à ça !

  • Reply michoukii 8 octobre 2018 at 16 h 22 min

    Bonjour,

    Il y a tellement de choses qui me passent par la tête en te lisant, je ne sais pas par où commencer ! Il y a presque un an j’ai signé un contrat dans une petite entreprise qui m’a mené à un burn out. Cela fait maintenant 3 mois que je suis en arrêt, et je le vis comme  » un véritable échec » car cette expérience était censée être le tremplin entre mon projet de création d’entreprise et la création propre de mon « petit bébé » (oui je l’appelais comme ça ^^). Il y a peu j’ai démarré une thérapie avec une psychologue TCC, elle part sur la piste du Haut Potentiel, et c’est ma curiosité qui m’a mené à ton blog … Que je dévore chaque jour depuis. Je me reconnais dans chacun de tes articles, et quand bien même la piste du haut potentiel s’avérerait finalement fausse, j’arrive enfin à mettre des mots sur plus de 20 ans de souffrance, et à trouver des solutions. Depuis quelques jours, je ressens la vie autrement et la regarde avec une clarté que je n’ai jamais sentie auparavant.

    Alors merci pour ce partage, merci pour ces explications claires, merci de nous aider à trouver le positif dans le négatif.

    MERCI !

    • Reply Rayures et Ratures 18 octobre 2018 at 15 h 29 min

      Merci à toi pour ce message ! 🙂

  • Reply Chrystel 24 janvier 2019 at 15 h 49 min

    Waouw.. c’est impressionnant de se retrouver dans chaque ligne de tes articles.. alors que je n’avais jamais pris conscience d’être zebrée à ce point-là..
    Mais comme ma fille est une « mini-moi », c’est là que j’ai commencé à me poser des questions sur moi et à lire sur ce sujet..
    quelle claque!! Toutefois, savoir que l’on n’est pas seul est rassurant..
    Merci pour ton blog et j’espère que ça m’aidera dans mon processus d’acceptation de moi 🙂

    • Reply Rayures et Ratures 1 février 2019 at 16 h 33 min

      Merci beaucoup ! J’espère aussi qu’il pourra aider au processus d’acceptation 🙂

  • Reply Muriel 14 février 2019 at 19 h 19 min

    Merci pour vos beaux articles….je suis tombée dessus en cherchant comment aider mon petit garçon de 4 ans 1/2 (que nous soupçonnons d’etre un petit zèbre). Sa peur de l’echec devient vraiment difficile à vivre : il refuse de jouer dès qu’il s’agit d’un jeu avec perdant, ne « veut plus faire » s’il n’est pas sûre d’être en totale réussite …ou de se sentir mal aimé (du style ne veut plus voir Intel ou Intel bon copain).
    Nous lui répétons pourtant sans cesse que se tromper, ne pas gagner n’est pas grave, que cela permet d’apprendre, mais je ne trouve pas d’issue face à ses blocages. Quels conseils pouvez-vous donner pour un si petit enfant? Je suis enseignante et j’ai crains que cela ne mène à une sorte d’absence totale de persévérance : c’est tellement plus simple de ne pas essayer, plutôt que de se tromper…

    • Reply Rayures et Ratures 17 février 2019 at 14 h 18 min

      Bonjour Muriel, je suis très touchée par ce petit garçon… Je ne suis pas encore très calée sur ce que l’on peut faire face aux blocages de ces enfants, mais je suis en train de faire des recherches pour traiter ce sujet là ! Promis, je vous tiendrai au courant…

    • Reply LittleWitch 10 mars 2019 at 16 h 14 min

      Bonjour,
      J’hésitais à répondre, car je suis une toute nouvelle lectrice de ce blog… donc je ne suis pas sure d’être très légitime pour répondre, mais je pense pouvoir apporter mon expérience. Je suis prof aussi, et maman de 3 enfants dont 2 petits zèbres (7 ans et demi et 5 ans) et une toute petite puce de 1 an.
      Avec mon grand, j’ai eu des problématiques similaires aux vôtres (pas mauvais perdant du tout, mais la peur d’affronter un échec et donc le refus de faire tout ce qu’il ne maîtrise pas totalement). On a eu la chance qu’il soit par contre très musicien très tôt. Il a donc commencé la musique très tôt (4 ans) et la flûte traversière à 6 ans. Je pense que c’est un excellent apprentissage du goût de l’effort, de plus cela apprend à affronter l’échec (car avant de jouer correctement de la flûte, il se passe pas mal de temps…).
      D’autre part, entre temps, on a découvert pas mal de jeux de logique pour petits (du type Camelott, Rush Hour, les jeux smartGames, etc) avec lesquels mes deux grands adorent jouer : ça se joue seul (ou avec l’aide de papa maman au début), et il faut essayer (et donc se tromper) avant de trouver la bonne solution. Je pense également que c’est un très bon moyen d’apprendre à affronter l’échec. En tout cas, ça marche avec mes enfants !
      Bon courage à vous !

      J’en profite pour dire un grand merci pour le livre Rayures et ratures que je suis en train de dévorer (c’est via le livre que je découvre le blog !), j’ai déjà lu un peu de littérature sur le sujet mais là, j’ai vraiment l’impression de lire exactement ce que je ressens (je ne suis donc pas la seule angoissée qui réagit ainsi dans une salle de ciné ???!!!!), écrit d’une manière formidablement claire et agréable, ça fait du bien ! Merci !!

      • Reply Rayures et Ratures 22 mars 2019 at 8 h 48 min

        Tout le monde est légitime pour répondre 🙂 Il n’y a pas besoin d’ancienneté ahaha.
        Merci pour votre message !

  • Reply Scarabee 16 février 2020 at 18 h 17 min

    « Quels conseils pouvez-vous donner pour un si petit enfant? Je suis enseignante et j’ai crains que cela ne mène à une sorte d’absence totale de persévérance : c’est tellement plus simple de ne pas essayer, plutôt que de se tromper…« 

    Truc d’enseignante: essayez les médailles en chocolat. Gagnant ou perdant même traitement pour tout le monde. Et ça marche..

  • Reply Soumia 19 février 2022 at 9 h 18 min

    En cherchant pour quoi j’ai tellement peur de l’échec (alors que j’ai beaucoup de potentiel) je tombe sur votre blog et sincèrement je sens que vos articles ont été écrits spécialement pour moi! Mille merci pour ce soulagement que vos écritures m’ont apporté.

    • Reply Rayures et Ratures 21 février 2022 at 14 h 49 min

      Merci beaucoup pour ce commentaire qui m’encourage 🙂

  • Reply Stephen Marshall 4 novembre 2023 at 9 h 48 min

    Merci pour ces blogs, ils sont d’un soutien important pour moi.
    Après une période très active me trouve arrêté dans la vie depuis plusieurs mois, je ne veux plus rien essayer, je regarde la vie passer et j’attends.
    Je commence de me rendre compte que je n’essaie pas des nouvelles choses car je ne sais pas faire, j’ai peur d’échouer et que les gens autour de moi soient déçus … de rater et je ne trouve pas la sortie.
    Ça fait du bien de ne pas être le seul dans cette situation, maintenant il faut, doucement, chercher la sortie.

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