Par email, via les réseaux sociaux ou lors des rencontres, vous êtes toujours très nombreux à me poser la question du test de QI.
Alors, pour répondre à vos questions, j’ai décidé de faire un article sous une toute nouvelle forme. Au lieu de vous faire part de mes recherches, et puisque moi aussi j’avais beaucoup de questions, j’ai préféré interroger une coach formée à la douance et psychanalyste (entre autres, car elle a plein de diplômes, et plein de compétences ! ) qui connaît bien les zèbres, puisqu’elle les a étudiés et qu’elle est elle-même concernée. Elle s’appelle Elodie, et j’ai découvert son travail via les réseaux sociaux. A travers sa société Ailes et Graines et son compte Instagram du même nom, elle donne beaucoup d’informations (chaque semaine, elle parle d’un thème spécifique avec passion et avec un grand sourire), accompagne les gens et sème des graines de bienveillance, d’optimisme, et d’enthousiasme.
Sa personnalité et ses connaissances ont fait que j’avais envie de vous la présenter et de l’interroger, car s’il y a bien quelque chose qu’elle aime faire, Elodie, c’est transmettre. Alors j’endosse le costume de Fred, elle endosse celui de Jamy, et c’est parti pour un petit tour dans le merveilleux monde des tests de QI.
C: Salut Elodie ! Rentrons directement dans le vif du sujet : qu’est-ce que c’est, en fait, ce test de QI dont on parle ?
E : Alors difficile de te répondre Chloé, sans faire un rappel historique de la « chose ». En effet, il faut bien se rappeler le pourquoi du comment de la naissance de ce test, bien loin du besoin aujourd’hui.
C’est en 1905 que BINET et SIMON créent la première échelle mesurant l’ « intelligence » en vue d’aider les élèves en difficulté. Depuis, les tests ont beaucoup changé, évolué et été adaptés selon les besoins jusqu’au WISC/WAIS que nous connaissons aujourd’hui comme étant le seul test qui serait à même de calculer officiellement le quotient intellectuel d’un enfant (à partir 2 ans pour le WPPSI, 6ans le WISC) ou d’un adulte (le WAIS à partir de 16ans). Nous en sommes aujourd’hui à la 5ème version et non la dernière, puisque chaque version est soigneusement créée à partir des dernières avancées psycho-socio-scientifiques. La moyenne étant de 100, on estime officiellement que les haut potentiel ont + de 130 ( 2% de la population) et les très haut potentiel intellectuel au dessus de 145 (0,1% de la population).
Cependant ces taux ne sont que des estimations liées à la création du test, car nombreux sont les HP (haut potentiel) non testés.
Le test prend en compte 4 grands subtests: indice de compréhension verbale, indice de raisonnement perceptif, la mémoire de travail et l’indice de vitesse de traitement.
Il faut savoir que chaque test de QI dépend également de son pays et donc de sa culture, d’où la différence de chiffre d’un test à l’autre (par exemple, le maximum au test WAIS en France est de 160 tandis qu’au Japon c’est 220); il y a également une différence entre le WISC et le WAIS, d’où l’inutilité de comparer le chiffre ! Voilà aussi pourquoi certains adultes passant le WAIS pensent avoir perdu des points de QI en comparaison à leur résultat WISC enfant, mais il n’en n’est rien: l’échelle de mesure est différente !
C : Ah oui, je me disais aussi ! Récemment, j’ai lu un livre américain sur les « gifted adults », et j’étais très étonnée des chiffres de QI mentionnés. Aucun n’avait moins de 150, et je me demandais justement s’ils étaient beaucoup plus intelligents que nous, ou s’ils avaient une échelle différente, parce que les caractéristiques dont ils parlaient avaient l’air d’être assez similaires !
E : Exactement ! En plus savais-tu que le terme même de douance a des définitions bien différentes selon les pays ? En effet, surdoué en anglais se dit « gifted », qu’on pourrait traduire comme doué, gâté dans le sens « posséder un cadeau de la vie », tandis qu’en France la douance est inévitablement associée selon la définition à avoir « des capacités intellectuelles très supérieures à la moyenne » (cf dictionnaire Larousse). Ainsi, on se rend bien compte que la façon dont on va percevoir la douance -et donc le test- est clairement associée à une culture donnée.
Finalement comme le dit si bien Howard Gardner :
C : Au départ, quand des lecteurs me posaient des questions par rapport au test, j’avais tendance à leur recommander vivement la passation du test s’ils le pouvaient, car j’ai eu une expérience très positive. Bien loin de ce que j’avais en tête d’un test de QI (des questions formelles et un résultat à la fin), je me suis au contraire retrouvée face à une personne qui ne me connaissait pas mais qui pourtant me donnait l’impression de m’avoir cernée de suite, en analysant mon comportement et pas seulement mes réponses, et j’ai appris énormément de choses sur mon fonctionnement cognitif lors de la restitution. Depuis, je me suis un peu ravisée, car plusieurs personnes à qui j’avais conseillé de passer le test n’ont pas eu la même expérience que moi, ont simplement eu un « score » à la fin, et cela ne les a pas du tout aidées. Du coup, je me demandais, est-ce que tous les psychologues sont compétents pour faire passer les tests ?
E : Absolument pas, car rares sont les formations universitaires qui proposent dans leur cursus une vraie approche de la douance et donc du test. Un psychologue ou un psychiatre peut, juste avec son diplôme, acheter le test en ligne. Il reçoit alors pour quasiment 2000 euros le manuel d’administration, de cotation et d’interprétation du test. Mais rien ne l’oblige à s’informer, à se former ou à pratiquer avec une personne plus expérimentée. Et comme aujourd’hui, on peut aisément dire que c’est devenu un vrai business… il est essentiel de savoir avec qui on passe ce test. Car poser des questions et compter les points ne suffit pas du tout pour conclure sur la thématique de la douance. Seule une analyse pointue du fonctionnement cognitif et émotionnel valide un test de douance.
D’ailleurs Edgar Morin dit que :
C : D’où l’importance de la restitution lors du passage du test, je comprends mieux ! Dans les définitions de la douance, on trouve souvent « QI supérieur à 130 ». Est-ce que ce seuil des 130 est une condition sine qua non ou plutôt une indication ? Est-ce que quelqu’un juste en dessous de 130 peut être surdoué ? Et quelqu’un juste au dessus ne pas l’être ?
E : En réalité, Chloé, ce test (WAIS, WISC, WPPSI) n’a pas de réel fondement scientifique, il s’agit plus d’un consensus entre psychiatres; car la douance est très complexe à détecter. Fabrice MICHAUD, expert dans ce domaine et auprès duquel je me suis formée, annonce clairement qu’il « n’existe pas de carte unique du monde » comme il n’existe pas de profil unique de personnes surdouées. La seule distinction serait plutôt liée directement au cerveau puisque chez les surdoués la densité neuronale dans les zones frontales serait plus importante et le transfert d’informations y serait plus rapide. En dehors de cela, nombreux sont les surdoués à ne pas passer la fameuse barre des 130 ou à avoir un QI « incalculable » car trop « hétérogène » (ce qui signifie qu’il y a trop d’écart de points entre les divers subtests). Mais là encore cela n’empêche en rien de poser ou non l’étiquette de surdouée.
C : Donc en fait, le test de QI sert de base pour mesurer la cognition, et ensuite l’analyse et l’expertise du psychologue permettent de confirmer ou infirmer, c’est ça ?
E : Oui c’est exactement ça, actuellement le test WAIS/WISC est ce qui se fait de mieux pour comprendre le fonctionnement cognitif d’une personne, mais à lui seul cela ne suffit pas pour confirmer ou infirmer la douance.
Et puis, c’est bien plus complexe qu’il n’y parait puisque le praticien doit réajuster les résultats en tenant compte également des possibles difficultés de la personne: est-elle fatiguée ? Traverse-t-elle une période délicate dans sa vie? A-t-elle certains troubles dys ? Etc… Car rappelons que la douance n’est pas une pathologie mais plus une particularité cognitive et émotionnelle, à laquelle peuvent se greffer certaines caractéristiques, qui ne sont pas en lien avec la douance, mais peuvent modifier le résultat du test.
C : Merci pour ces informations ! Finalement, si j’ai bien compris, à la passation du test, on n’a pas une case « surdoué » et une case « non surdoué », mais un descriptif de notre fonctionnement, à nous, intégrant nos propres particularités et notre personnalité. Est-ce qu’on peut quand même parler, au niveau de la douance, de différents « profils » qui se ressembleraient ?
E : Exactement, il est bon de ne pas imaginer cela comme des cases mais plutôt comme une carte sur laquelle on peut se déplacer. Selon la période de passation, le résultat pourrait très bien être différent. Mais mieux encore, j’ai bien envie de te parler de « familles de surdoués » comme par exemple les laminaires ou les complexes.
C’est vraiment passionnant, car on utilise les mêmes mots (surdoués / haut potentiel / zèbres…) pour deux types de surdoués totalement différents.
Pour vulgariser, le laminaire a plutôt un raisonnement analytique, souvent passionné par des sujets très scientifiques, ce sera le bon élève, celui qui est mis en avant justement dans les médias, il aura des raisonnements de très grande qualité, peut avoir des difficultés à se socialiser jeune de par ses centres d’intérêt différents des autres, il est plutôt très cartésien et a davantage un QI homogène.
Tandis que le complexe a un raisonnement analogique et intuitif, il est émotionnellement sensible et créatif, il a toujours le besoin d’apprendre, de comprendre, est curieux de tout, il sera attachant et généreux, en besoin de reconnaissance (voire en demande de relations fusionnelles), son cerveau tourne en permanence, il sera en perpétuel questionnement sur lui-même et ses difficultés sociales -s’il en a- sont souvent liées à un sentiment de décalage constant; il a plutôt un QI hétérogène.
Comme tu vois c’est vraiment deux familles distinctes, mais là encore comme dans toutes les familles tu y trouveras des personnalités différentes, personnalité qui colore la douance.
Mais si ce sujet t’intéresse, on pourra le développer une prochaine fois avec plaisir, car c’est tellement exaltant !
C : Avec plaisir ! Les lecteurs peuvent répondre en commentaire pour dire si cela les intéresserait 🙂 Pour en revenir aux différentes personnalités, aux différents profils, quand j’ai passé le test, ce qui m’a agréablement surprise, c’est que la psy ne parlait pas des « surdoués » en général mais de moi, comment je fonctionnais. Avant de lire le document qui m’a été remis, je ne savais pas si j’étais surdouée ou non, mais je comprenais comment je fonctionnais, et ça m’a aidée. Après, c’est un investissement que j’ai décidé de faire sur moi, mais c’est quand même un budget. La passation du test coûte entre 200 et 400€ selon les endroits. Est-ce que tu recommanderais à tout le monde de le passer ?
E : Oui et non. Il faut savoir que nombreux sont les surdoués qui ne passeront jamais le test, et qui ignoreront totalement qu’ils le sont.
Par contre il est évident que si on se pose la question c’est qu’on cherche des réponses. Et c’est là où la passation d’un test peut aider, aider à se comprendre, aider à s’accepter, aider à avancer…
C’est finalement un investissement à vie et qu’importe le résultat, car si le praticien est compétent il ne donnera pas qu’un chiffre, il exposera une vraie analyse du fonctionnement cognitif et émotionnel de la personne. Et comme tu le dis, c’est bien cela qui compte !
Et puis parfois on trouve des réponses dans un livre, un blog, un témoignage, un échange… des réponses qui nous vont nous émouvoir aux larmes, des réponses qui éclairent, des réponses qui nous prennent aux tripes, des réponses qui donnent enfin un sens… et on se sent soulagé.
Finalement, on pourrait passer toute sa vie en thérapie mais à quoi bon ? Le but de toute thérapie, de tout développement personnel, de toute recherche sur soi, quelle qu’elle soit, c’est bien d’apprendre à se connaître, à s’accepter comme on est, et de s’aimer suffisamment pour être heureux, non ? Alors si, sans avoir passé le test, certain.es se reconnaissent et se sentent bien ainsi, c’est le principal !
En plus il faut savoir, que même en ayant passé le test, certaines personnes refusent d’accepter qu’elles puissent être surdouées, tant le problème est bien plus profond. Par exemple pour le complexe de l’imposteur qui va pousser le surdoué à douter du praticien, de ses compétences, ou même du test lui-même (le trouvant « trop facile »).
C : Merci ! Je trouve ça nécessaire de souligner que l’important est de se sentir bien, car je reçois de nombreux messages sur le blog de personnes me disant qu’elles se retrouvent dans le blog, se sentent mieux car moins seules, et me demandent si il FAUT donc absolument passer le test. Non, il ne FAUT pas, dans le sens où il n’y a rien d’obligatoire, si vous reconnaître et vous sentir moins seul(e) vous suffit, eh bien tant mieux ! En revanche, comme le dit Elodie, si vous vous posez des questions, si vous cherchez des réponses, oui, je vous conseille vivement de passer le test WAIS avec un professionnel compétent.
D’ailleurs, Elodie, on parle toujours du WAIS (pour les adultes), qui est le seul test officiel, mais je t’ai même pas demandé s’il existait d’autres façons de détecter la douance ?
E : Oh mais oui, et de plus en plus de professionnels délaissent d’ailleurs le WAIS. Même l’association mondiale des surdoués (MENSA) a élaboré son propre test d’entrée (dont on peut passer un extrait en ligne sur leur site). Mais il existe d’autres choses et notamment l’autotest de Mary Rocamora qui est beaucoup plus adapté aux surdoués au profil complexe et que propose notamment Fabrice MICHAUD (contrairement au test de MENSA qui se rapproche du WAIS avec la « logique » comme point central). Même si ce test est en libre accès sur internet, je trouve que l’interprétation des réponses ne permet pas seule d’arriver à un résultat. Il me semble donc toujours important qu’il soit fait avec une personne formée à la thématique de la douance.
Il y a aussi le test de Steven Rudolph sur les « natures multiples », le test de « SIC » de Jean Louis Lascaux ou encore le test « Talent Profiler » de Schallenberger Christian. Et bien sûr le quotidien émotionnel qui serait étroitement lié au QI et donc qui devrait selon certaines études toujours être pris en compte (ce qui n’est pas le cas actuellement). Alors bien sûr, officiellement le WAIS reste aujourd’hui le seul qui est reconnu, mais cela tient plus à un consensus et une main mise sur le sujet qu’à un réel fondement scientifique.
A retenir :
– Chaque test de QI dépend de sa culture et de son pays
– Il est important de passer le test auprès d’un psychologue formé et compétent
– Le test WISC/WAIS est actuellement le seul test officiel et reconnu en France pour mesurer la cognition
– Il n’y a aucune obligation à passer le test, mais si l’on se pose des questions et que l’on cherche de réponses, il peut vraiment aider (et je le conseille)
– Il y a plusieurs profils de personnes surdouées
A bientôt pour un nouvel article !
42 Comments
Merci infiniment pour cet article et le discours tenu par Elodie. Je suis psychologue clinicienne et je viens depuis peu d’arrêter la passation de bilan. Depuis plusieurs années déjà j’essaye de contre balancer les « faiblesses » que j’alloue à la Wais ou la Wisc. En effet pour moi étaient mis de côté des éléments essentiels lors de la seule passation d’un test cognitif. J’ai alors allongé mes entretiens d’accueil essayant de récupérer au maximum les éléments d’anamnèses, ajouté des questionnaires renvoyant au quotient émotionnel… Bref j’ai essayer de toute mes forces de réaliser un vrais bilan psychologique, prenant en compte différents aspects de l’intelligence humaine, soucieuse de respecter la singularité de chacun et contiente qu’une norme en laisse toujours de côté. Mais rien à faire j’avais l’impression d’avoir une bombe entre mes mains dont je ne peux pas maîtriser l’onde de choc qu’elle va générer chez des personnes souvent en souffrance depuis longtemps.
J’ai fini par me résoudre à laisser cet outil à sa place, l’utilisant comme un outils donc mais dans le travail thérapeutique. Là seulement je peux réellement accompagner le patient dans ce cheminement, cette passation et l’acceptation des résultats quels qu’ils soient.
Voilà je voulais vous partager mon expérience car je suis très heureuse que des personnes perdues puissent tomber sur cet échange. Merci merci merci
PS: pardon pour les fautes… c’est mon talon d’Achille et mon prochain patient m’attend je ne peux prendre le temps de me relire.
PS’: Merci pour ce livre Chloé que me sert toujours d’ouverture pour aborder la question de la douance avec mes patients qui s’ignorent.
Au plaisir de lire de nouvelles chose encore une fois MERCI!
Cécile Juban
Merci beaucoup beaucoup Cécile pour ce commentaire, c’est très intéressant d’avoir un retour de psychologue sur la passation de bilan !
Et merci pour vos encouragements, promis, je prépare de nouvelles choses 🙂
Bonsoir, je viens de voir ce blog car je m’interroge sur les tests, ma psychologue m’a conseillé de le passer car elle à des doutes pour une neuroatypie, mercredi j’ai les résultats, ayant 16 ans j’ai passé wisc.
Léger soucis, quelques amis à moi ont passé ce test et ont obtenus des résultats plutôt impressionnant, et en leur compagnie j’ai toujours l’impression de réfléchir avec les sentiments ou avec la perception que j’ai des choses plus qu’avec des connaissances, durant le test j’ai été bien plus performante sur la question du vocabulaire ou de ce que je pense de tel question ect que sur les problèmes de maths par exemple et j’ai vraiment peur de ce résultat, je sens que je vais me déconsidérer ou bien m’en vouloir de ne pas avoir su faire comme eux ou mieux , et je pense qu’ils font partis d’un profil laminaire or moi non , est ce que cela veut dire que je suis moins intelligente scolairement parlant ou autre ?
Bonjour, le test donne des informations sur votre fonctionnement à vous, avec vos ressources, votre état d’esprit lors de la passation, et le contexte qui vous est propre. Il permet de comparer à une moyenne, mais il ne représente pas votre valeur. Je comprends que lorsqu’on manque de confiance on ait tendance à se comparer au résultat de nos proches, mais vraiment, j’espère que vous gagnerez confiance. N’ayez pas peur du résultat, ce n’est qu’un outil, pas un jugement de valeur 🙂
Bonjour, c’est la 1ere fois que je viens sur votre blog et ça ne sera pas la dernière ! Comment fait on pour trouver « la bonne personne » pour passer le test ou juste apprendre à se connaître? Ma fille est une petite zèbre, elle a passé un test avec un psychologue formé et conseillé par l’association ANPEIP mais c’était à 2h de chez nous … il y a si peu de personne formée?!
Bonjour ! Je ne sais pas du tout combien sont formés à le passer, mais effectivement j’avais moi aussi eu du mal à en trouver près de chez moi 🙁
Je suis contente que vous ayez pu avoir un bilan malgré la distance ! Belle continuation à vous,
Chloé
Ouah , woh !! C’est génial.
Merci infiniment.
Ça fait tellement longtemps que je ressens que ces tests sont incomplets, basés sur une culture et une vision relativement étroite de l’intelligence. Merci. Je me sais concernée, ainsi que ma fille, nous n’avons pas choisi d’être testées. Mon mari en a eu besoin. pour être » sûr » de sa douance. Mais le décryptage et l’accompagnement ensuite étaient vraiment très légers…. Merci de toutes ces informations, des autres tests possibles, de l’historique, de tout !!
Passionnant.
Merci beaucoup à vous deux.
Une suite ? Oui. ☺️
Bonjour Chloé, merci de cette interview très instructive sur les tests de QI, leurs limites et leur intérêt.
Je serai très intéressée par un sujet développant les caractéristiques des 2 familles de surdoué, surtout les complexes
Merci beaucoup, c’est noté, nous allons plancher sur les laminaires et les complexes alors 🙂
La même … cette particularité n’est que très peu évoquée sur le sujet bien qu’elle est plutôt évidente … ça m’intéresserait dans savoir plus également ^^
Et merci pour la référence Fanny
Bonjour et d’abord merci pour ce blog !
J’aurais une question, sûrement plus destinée à Mme Georges Elodie, est-il possible d’être laminaire ET complexe ? Bien que souvent « opposés », ces fonctionnement ne me semblent pas nécessairement contradictoires.
Merci et bonne continuation à tous.
Bonjour, et merci !
En revanche ce n’est pas Mme Elodie Georges qui a fait l’article avec moi mais Elodie C. d’Ailes et Graines !
Je la laisserais donc répondre 🙂
Merci Chloé et Élodie !
La distinction laminaires et complexes me semble primordiale, car on a parfois tendance à voir la population des HP comme homogène alors que c’est loin d’être le cas..
Un livre est sorti récemment a ce propos : « Les philocognitifs ». Bises
Merci pour cet article fort interessant. J’apprecie toujours enormenent ta facon de poser un sujet et de lexpliquer tout simplement. Je suis aussi interessée par les familles de sourdoués. C’est la 1ere fois que j’en entends parler.
Merci encore pour ce que tu fais! Je sais bien combien de temps et des effort cela represente!
Bonne continuation
Bonjour, merci pour cet article, c’est intéressant d’avoir l’avis d’un professionnel! Étant de Lyon comme vous, auriez vous quelqu’un à me conseiller pour passer le WAIS? Merci d’avance!
Bonjour ! Je n’en connais pas personnellement sur Lyon (je n’y habite que depuis 3 ans) mais de nombreux lecteurs m’ont recommandé le centre Psyrene (ou Elodie Georges pour les enfants).
Merci pour la réponse, j’ai aussi entendu parlé de ce centre en bien, si quelqu’un a d’autres adresses n’hésitez pas merci
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article (et pour votre blog tout simplement). Mon fils est un petit zèbre et à force de lectures (notamment vos articles d’ailleurs), je me suis demandé s’il ne serait pas intéressant que je me fasse tester à mon tour.
Mais cela m’amène à une question : le fait d’être documenté sur ce sujet ne risque-t’il pas de fausser mon test ? Est-ce que je ne risque pas d’orienter malgré moi certaines choses ?
Merci !
Bonjour Nicolas !
Merci pour le commentaire, c’est une question que je me suis posée d’ailleurs… Je laisserai la psy répondre 🙂
Merci pour votre réponse 🙂 Je n’ai plus qu’à attendre alors
Coucou Nicolas, non le test ne peut pas être si facilement biaisé. Certes on peut gagner quelques points si on s’entraîne, car le wais reste malgré tout très « scolaire ». Mais c’est l’analyse d’un professionnel qualifié qui pourra vous donner une réponse, plus que le test lui-même
Hello Elodie 🙂
Merci beaucoup, cette réponse me rassure et finit de me motiver dans ma démarche.
Il ne me reste plus qu’à trouver le bon professionnel.
À vrai dire le profil complexe ( zèbre ) possède également les capacités du profil laminaire.
En Somme, le profil laminaire est surdoué, et le profil complexe est sur-sur-surdoué ( oui 3 fois, tellement l’écart est grand ).
Les profils complexes ont souvent tendance à profondément se sous-estimés, potentiels sous-exploités voir profondément sous-exploités, et la croyance sociétale de l’intelligence scolaire ( point de vue très subjectif de la définition de l’intelligence ) n’arrange pas les choses, ils sont souvent très sous-estimés par les autres, à cause de ces croyances culturelles et idéologiques.
Belle journée ! 🙂
mon impression sur les ressemblances et différences entre Zèbres Laminaires et Zèbres Complexes :
le Laminaire donne son dernier mot à son cerveau VS. le Complexe donne le dernier mot à son coeur.
Oui, en France, on le sait d’un point de vue historique, et on le sent encore en 2019, le cerveau est l’organe noble dans les échanges, le coeur prenant souvent la seconde place.
et pourtant, ils pétillent lorsqu’ils fonctionnent ensemble, n’est-ce pas ?!
au moment où j’écris cela
je pense aux implications écologiques, géopolitiques
de cette vieille querelle, au fond, des intelligences…
belle journée à tous
Isabella
Bonjour,
Je découvre ton blog par le biais d’insta, et merci beaucoup pour ces articles! Je suis en phase de questionnement sur si je veux passer ce test ou pas. Une psy m’a dit il y a 2 ans « je me demande si vous seriez pas HP » sans aucun autre test ou explications, mais j’ai trop peur de passer pour une gourde au test et que la personne se demande ce que je fous ici. Et on se pose beaucoup de questions sur notre fille qui semble assez « éveillée » disons, mais elle est encore trop petite pour les tests. Du coup, ce blog tombe à pic 🙂 Je vais suivre avec attention 🙂
Bonne journée
Karine
Bonjour,
Un grand merci pour cet article qui me parle énormément!
A 22 ans, je suis allée pour la première fois chez une psychanalyste pour trouver des solutions face aux terreurs nocturnes qui m’épuisent depuis mon enfance. Très vite, la psychanalyste m’a demandé si j’avais passé le test WAIS car selon elle « je coche toutes les cases d’une personne à haut potentiel ». J’en ai l’intuition depuis quelques années, mais j’ai toujours eu très peur de passer un test de QI de peur que le résultat ne soit pas à la hauteur de mes attentes. Etre surdouée expliquerait toutes les angoisses qui me rongent depuis mon enfance ainsi que ce sentiment d’être « inadaptée ». Néanmoins j’ai toujours aussi peur de passer le test, si on m’annonce que je ne suis finalement pas une zèbre, alors je serai très déçue. Ça veut dire que mes problèmes viennent d’autre part et je dois repartir de zéro pour tenter de comprendre le fond du problème… Et puis demander à mes parents de financer le test pour que finalement il n’en ressorte rien, je me sentirais franchement stupide.
Ps: ce rendez-vous chez la psychanalyste était… la semaine dernière! C’est tout nouveau pour moi je ne sais pas trop comment le gérer émotionnellement.
Bonjour,
J’ai atterri ici car je cumule les soucis sociétaux et émotionnels depuis mon plus jeune âge. C’est en discutant avec plusieurs personnes qui se sont révélées HP et qui m’ont demandé si je l’étais moi-même que je me suis interrogée. Mais voilà, je sais que je suis hyper sensible, perfectionniste et très dur envers moi-même (syndrome de l’imposteur en prime) je ne pense pas être plus. J’ai énormément de mal avec la logique conventionnelle et l’ arithmétique. Je suis dyslexique et dyscalculique. Je me suis donc posée l’intérêt de ces tests mesurant le QI. Je me suis également posée la question de la plus-value de ce test sur ma vie. Savoir mon QI va-t-il changer le fait que je prenne tout personnellement ? Que je me sens en décalage avec le monde et pourtant inférieur à tout un chacun ? Savoir un chiffre m’aiderait à être en phase ? Pourquoi un chiffre devrait me définir ? Pourquoi ce côté très scolaire ? Par curiosité, j’ai fait le pré test Mensa. J’ai paniqué à la vue des chiffre et savoir que j’étais limitée dans le temps a empiré la chose. Je reste dubitative. Et si j’étais un peu attardée comme le penserais ma mère ? Ou une inadaptée sociale ? Cela me semblerait plus correspondre à ma personne.
En tout cas, une lecture intéressante.
Une belle journée à toi !
Kellyn
Merci beaucoup Chloé, je découvre avec plaisir votre site.
La différence entre laminaires et complexes serait en effet un sujet intéressant à lire sur votre blog.
Bon courage et continuez votre travail, c’est utile et c’est plaisant!
Merci beaucoup ! L’article sur les laminaires et les complexes sera écrit par Elodie et illustré par mes soins, il arrive bientôt, promis 🙂
Bonjour,
une petite mise en garde par rapport au test brut et à sa mise en œuvre.
J’ai un expérience décevante avec le test. J’ai toujours su que j’étais intello, sans que ça ne soit vraiment un problème. On m’a fait sauter une classe en maternelle, je comprenais très rapidement. Plus tard au collègue sur la demande de ma prof principale j’ai passé un test de QI chez la conseillère d’orientation pour savoir si j’étais juste dissipé ou bien que ça venait d’un côté surdoué.
Un score en est sorti, mais à part confirmer que j’étais en effet « surdoué » ou en tout cas « sur-intelligent » dit par le nombre, je n’en ai rien appris d’autres. Pas un mot sur de l’hypersensibilité, les problèmes que je pourrais rencontrer, les risques de dépression. Et ça n’a jamais été ré-abordé ou remis en contexte après.
C’était je crois vers 2001-2002 donc peut-être que les connaissances de l’époque ou que la personne n’était pas formée mais juste comme ça ça ne m’a que très peu apporté.
Ce qui est intéressant pour moi en vrai, c’est pas de savoir si je suis à 120, 130, 150, mais plutôt de pouvoir décrire tout ce qui fait le zèbre que je suis et mes difficultés. Comment parler des symptômes et particularités sans avoir à mentionner un QI parce que ce n’est pas important. Il pourrait même y avoir un zèbres qui après un accident aurait juste un QI de 100 mais son cerveau fonctionnerait quand même pareil et la souffrance resterait la même.
Passer le test ou juste un entretien serait surtout l’occasion d’en parler.
La souffrance est là, si elle vient d’ailleurs c’est tout aussi bien de l’apprendre.
Ça me donne envie de maintenant en refaire un suivi adapté, avec ou sans test.
Je viens de lire tout le blog jusqu’ici. Merci beaucoup pour le contenu. J’ai vraiment vraiment apprécié l’écriture et le style.
Bonne journée
Gaëtan
Psychologue, je conseille souvent aux patients votre livre et votre blog qui permet de faire comprendre certains fonctionnements, notamment émotionnels, perfectionnisme, …
Juste une contradiction dans l’article écrit
Elodie dit « Nous en sommes aujourd’hui à la 5ème version et non la dernière, puisque chaque version est soigneusement créée à partir – des dernières avancées psycho-socio-scientifiques.
puis
En réalité, ce test (WAIS, WISC, WPPSI) n’a pas de réel fondement scientifique, !! , il s’agit plus d’un consensus entre psychiatres; car la douance est très complexe à détecter. — rares sont les psychiatres qui passent ce test car il n’ont pas de formation en psychométrie).
alors c’est un test scientifique ou pas ?
pour info pour ceux que cela intéresse : http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/le-qi-cest-nimporte-quoi-oui-mais-encore/
Merci beaucoup pour votre ajout 🙂 Je vais transmettre ça à Elodie !
Bonjour à tous
Si vous avez lu ce qui précède vous savez maintenant que non seulement il existe plein de tests mais qu’en plus ils n’ont pas de valeur réelle. Consensus entre psys ? on croit rêver…. Pour plagier Coluche, comment fais tu pour mesurer l’intelligence quand tu n’as que ça pour la mesurer ? Et l’émotivité, l’intuition et tout ce qui constitue un zèbre ( je n’aime pas trop ce terme et pas seulement parce que la plupart des Z vivent en troupeau mais les autres sont pire) . Et l’imposteur c’est en centimètres ou au kilo ? Le mien a failli me tuer, ça lui fait plus de points ?
J’ai été un enfant précoce ( très ? très très ? hyper ? méga ?….) et suis maintenant deux fois grand père ( est ce que c’est deux fois mieux que une fois ? ) et n’ai donc pas tout raté…. Puis sont venus les surdoués, ça je connais : un surdoué c’est quelqu’un qui est à la fois Einstein, Coltrane (ou Monk), Giordano Bruno, Mandéla et Baudelaire AVANT ses quinze ans, parce qu’après c’est juste un ado ordinaire….
Q: un non Z peut il comprendre un Z ? ( un non voyant peut il comprendre les couleurs, un sourd faire la différence entre Clayderman et Ahmad Jamal ?)
Q: avez vous besoin de passer un test pour savoir si vous êtes un éléphant si vous avez deux petits yeux, une grande trompe, deux magnifiques défenses d’ivoire, des grandes oreilles et que vous aimez les glaces pistache-café ou mieux les sandwichs pain de mie- calamar cru- chocolat- munster fermier ( c’est pas moi qui le mange) ?
Parce que vous trouverez des gens pour vous dire que les éléphants ne mangent pas de sandwichs aussi délicieux soient ils, et d’autres pour signaler que vous avez oublié le nuoc mam et les lychees ( hummmm) et donc que vous êtes recalé, ça vous feras trois cent euros ( en liquide de préférence). Le coût des tests me ferai presque rire si je n’avais une petite idée de la situation financière des Z qui vont d’échec en échec. Au passage j’ai une pensée pour les Z du monde entier, qu’ils soient coréens du nord, somaliens, japonais ou intouchables en Inde.
J’ai fait le calcul pour vous : avec le principe de l’arborescence et le nombre de facteurs présents dans l’équation de départ le nombre d’espèces de Z différents est l’infini moins sept ( peut être sept et demi, j’ai fait le calcul de tête). Il n’y a pas deux flocons de neige, deux grains de sable, deux arbres, deux soleils, deux galaxies qui soient semblables.
Si vous êtes sur ce blog ( merci Chloé ) c’est qu’il y a qqchose qui vous gratte, qui vous fait mal, jusqu’à l’os, jusqu’à l’âme, des morceaux manquants et des trop pleins, la certitude du doute et la peur du reste, la solitude ( enfermement, isolement ) comme compagne et l’imposteur qui rit de votre naïveté et de vos errances, qui guette le moment où vous serez bouc émissaire pour mouiller son pantalon.
Si vous êtes sur ce blog peut être lirez vous les mots de celui qui a traversé des déserts, parfois en rampant, le sang mouillant le sable mais qui s’est toujours relevé poussé par une force animale venue du fond des âges et par une curiosité sans limites et qui de sa solitude pleinitude vous dit que nous ne sommes ni bénis ni maudits mais que libérés de la peur nous pouvons être les explorateurs qui font un voyage magnifique aux confins de la pensée et que plus jeunes que moi certains d’entre vous irons beaucoup plus loin et, qui sait, ramènerons pour nos frêres humains des cadeaux que je ne peux même pas imaginer ( et pourtant je ne manque pas d’imagination ).
Je suis Z ascendant Z, ou Z puissance Z, on dit complexe je crois, et l’honneteté me pousse à vous dire que je vais bien rire quand Alphabatrabor va arriver de l’amas de la vierge avec son test galactique universel ( des milliards d’années de pratique, des milliards d’espèces testées ) et qu’il va trouver que nous avons un QI légèrement inférieur à celui d’une vranafle de Broïd ( une sorte de crevette ) et que la conclusion du test sera que l’observation de notre monde est un spectacle récréatif pour les adolescents prépubères des races humanoÏdes ( les autres elles s’en brandouillent le zigle voire font des choses que la décence m’interdit de décrire ) et que à l’instar des crevettes nous sommes absolument délicieux avec de la sauce aux dibules à condition de NE PAS MANGER LA TËTE qui non seulement a un goût immonde et persistant mais peut en plus occasionner des troubles cognitifs sérieux ( analyse en cours).
il parait que les Z ( surtout les complexes ) ont un peu d’humour ( il parait ).
L’intelligence ne fait pas la compétition ( Laborit )
A tous je souhaite de trouver un chemin suffisamment stable sous les pieds pour que vos esprits caressent les étoiles.
Martine
28/09/2021
J’ai 68 ans,suite à une thérapie en gestion emotionnelle (méthode TIPI)ma therapeute pense que j’étais une enfant précoce non détectée et m’a conseilléde faire des tests (à l époque ce n’était pas connu,même si j’avais rencontré à 7 ans un psychologue pour des pbs de maux de ventre et neurasthenie consécutifs à des traumatismes,un.pere violent et manipulateur qui m’a parentalisee et une mère qu’il considérait comme immature et « sans Qi » et qu’il a complètement détruit alors qu’elle avait de la créativité )j’avoue qu’à mon âge je ne sais pas si cela vaut le coup de passer des tests qui me font de plus très peur car je n’ai plus les mêmes capacités qu’il y a 20 ans,même si je sens depuis longtemps que je ne fonctionne pas « normalement »(cerveau en ébullition, questions permanentes,toujours chercher pour les autres et pour moi,j’ai d’ailleurs tjs eu beaucoup de mal à comprendre les gens en particulier mes proches qui ne se posent que des questions « banales »ou se rassure dans le fatalisme pour ne rien changer ….et me culpabilisent ,àpart mon fils sinon c’est : »tu te poses trop de questions » ou même « tes questions sont bêtes » car elles sont existentielles ou abordent la physique quantique,la notion de vide,l’espace-temps…j’écoute beaucoup Etienne Klein et j’ai suivi des cours de philo,j’écris des poèmes depuis peu..mais làje n’ai plus d inspiration….)j’ai fait des séjours en psychiatrie car j’ai parfois sombré dans la dépression, faute d’être entourée peut-être par quelques « zèbres « à fleur de peau comme moi,,d’une curiosité insatatiable,sans vouloir me venter j’ai amené la culture sur un plateau d’argent à mon conjoint qui n’en avait pas ,il a choisi comme dans un puits sans fond ce qu l’intéressait très egoistement….je suis usée,ma therapeute pense que j’ai toujours été suradaptee esperant me fondre dans des milieux qui ne me convenaient pas juste pour me faire aime,j’ai tout de même coupé les ponts avec pas de personnes avec lesquels j’avais eu beaucoup d empathie sans aucun retour,j’ai l impression d ouvrir les yeux avec un sentiment de colère (qui se manifeste de maniere psychosomatique par une colopathie fonctionnelle et une constipation sévère….le corps parle)l’impression d’une trahison car j’ai toujours pensé qu’aimer quelqu-un (,conjoint,fils,père,mère, belle-mère…)c’était chercher ce qu’il y avait de plus profond dans son être comme l’aboutissement de l’amour qu’on lui porte….j’ai été bien naïve car comme me l’a dit mon fils « tu poses et te poses beaucoup de questions et l’on ne s’en pose pas beaucoup,les personnes comme toi c’est rare ,la plupart sont assez égoïstes….
Excusez-moi pour mon commentaire si long,votre site m’a interpellée ,j’ai lu un commentaire d’une personne de 70 ans qui se demande si son corps et surtout cerveau avec l’âge aura encore la capacité de la « nourrir »,j’avoue que cela aussi m interpelle (ma mère a eu la maladie d’alzheimer à 72 ans…..peut-être pas un hasard mon père l’a maltraité,ignorée,puis abandonnée pour une personne plus jeune…)Que me conseillez-vous ,j’ai du mal à croire que je sois HP puisque personne dans mon entourage et ma famille n’a rien remarqué, tout au plus que j’étais intelligente(mot valise,)perfectionniste et reactive….et que je me suis beaucoup impliquée dans les etudes de mon fils (ma curiosité a été « utile »m’a dit mon conjoint,il souhaite d’ailleurs que je la garde….)j’ai travaillé dans les finances,je me suis la aussi adaptée car j’ai fait des études de biologie que j’ai dû arrêter en fin de licence car mon père à l’époque m’a coupé les vivres et je n’ai pas réussi à cumuler travail-etudes(déception vis à vis de mon père et trop perfectioniste ),je pense que si je fais un test QI je n’aurais pas de bons résultats car j’ai beaucoup perdu confiance en moi et j’ai terminé ma carrière en invalidité je n’ai plus la même rapidité qu’auparavant.Je suis dans la région lyonnaise et je connais pas de psychologue (peur du résultat aussi ou qu’on me range uniquement dans une catégorie « psychatrique » ,je sais que j’ai un syndrome d abandon et de l’anxiété,jai fait 5 ans de psychanalyse dans les années 1980 pour avoir un enfant et ne pas reproduire le schéma parental(
Merci pour tout ce que vous faites
Martine
Merci de me lire
.
[…] Une interview d’Elodie Crépel par Chloé Romengas sur le sujet. […]
Aucun zébre à l’horizon .nul besoin de roman illisible pour provoquer l’iintérét
Bonjour Chloé !
Merci je comprends mieux ! Je suis rassurée qu’on ne puisse pas nous dire si on est HPI seulement avec un simple test, et que ce soit bien plus complexe que la « barre du 130 » à dépasser ! Parce que quand même on n’est pas des robots.
J’ai découvert votre blog en fin août et je le trouve super. On sent tout de suite votre bienveillance, votre volonté comprendre les gens et de détruire les clichés et les idées tranchées. Vos articles sont super bien écrits (et je suis impatiente d’en lire de nouveaux) et je les ai tout de suite trouvés passionnants. D’autant plus que je me suis beaucoup reconnue dans certains.
Maintenant je me pose la question si je suis zèbre ou pas. Mais bon, je n’ai que 14 ans, et je n’ai pas envie de faire payer mes parents juste pour un test, surtout que je ne suis pas malheureuse… Enfin je me suis toujours sentie bizarre, différente, et j’ai toujours eu du mal à me faire des amis. Malgré ça, je vais très bien…
Mais voilà en tout cas je trouve votre blog super intéressant et agréable à lire et je suis sûre que vous êtes une personne géniale. Voilà je voilà juste le dire parce que ça fait déjà deux mois que je regarde ce blog… Je cherche désespérément un article que je n’ai pas encore lu !
Ah, et vous pouvez m’appeler Élora.
Re-bonjour Elora 🙂
Promis, de nouveaux articles arrivent très bientôt !
Bonjour Chloé !
Merci je comprends mieux ! Je suis rassurée qu’on ne puisse pas nous dire si on est HPI seulement avec un simple test, et que ce soit bien plus complexe que la « barre du 130 » à dépasser ! Parce que quand même on n’est pas des robots.
J’ai découvert votre blog en fin août et je le trouve super. On sent tout de suite votre bienveillance, votre volonté comprendre les gens et de détruire les clichés et les idées tranchées. Vos articles sont super bien écrits (et je suis impatiente d’en lire de nouveaux) et je les ai tout de suite trouvés passionnants. D’autant plus que je me suis beaucoup reconnue dans certains.
Bonjour ! Un grand merci pour ce message 🙂 Effectivement, on n’est pas des robots 🙂
Bonjour,
J’hésite à passer le test depuis plusieurs années notamment depuis la première fois que j’ai découvert votre blog et j’y retourne occasionnellement car je sais que je laisse cette « question interne » en sommeil mais cette sensation de percevoir le monde différemment et d’avoir des capacités hétérogènes me taraude toujours autant dans le fond.
J’aimerais savoir s’il y a une section où des professionnels sont recommandés par vous ou d’autres zèbres svp ?
Bonjour Floriane,
Je n’ai plus de section de professionnels car j’ai été submergée de publicités et je n’ai pas réussi à gérer ça donc j’ai supprimé la section. Dans quelle région habitez-vous ? N’hésitez pas à me contacter en privé ([email protected]), en fonction de la région peut-être qu’on ma souvent recommandé un.e professionnel.le là bas 🙂