Certaines personnes se reconnaissent dans les caractéristiques des personnes à haut potentiel ou zèbres, mais ont peur de passer le test de QI. Et si le test révélait qu’elles ne sont pas surdouées ? Cela viendrait balayer un soulagement, invalider un ressenti. Il y a plein de raisons d’avoir peur qu’on nous dise qu’on n’est pas surdoués. Et c’est OK, d’y penser, d’angoisser. Si vous vous reconnaissez dans ces lignes, sachez que vous n’êtes pas le premier ou la première à appréhender le résultat du test. En fait, la question qui revient souvent chez ces personnes pour qui la passation déclenche une angoisse, c’est celle-ci : Si je ne suis pas surdoué, je suis quoi ?
Comment puis-je me reconnaître dans toutes les caractéristiques, et ne pas être surdoué.e ?
Si ce n’est pas ÇA, qu’est-ce que c’est ?
Pourquoi j’ai l’impression d’avoir un problème, et quel est-il ?
Qu’est-ce qui m’échappe ?
Pourquoi, si je suis comme tout le monde, j’ai l’impression d’être toujours en décalage ?
Si le test révèle que vous n’êtes pas surdoué.e, que faire ?
Le test n’a pas su détecter votre haut potentiel.
Je vois souvent sur les réseaux sociaux des coachs expliquer que si le test révèle que vous n’êtes pas zèbre alors que vous semblez en avoir toutes les caractéristiques, c’est que le professionnel n’a pas su l’analyser correctement. C’est qu’il n’était pas compétent, et qu’il s’est arrêté au chiffre de QI sans analyser les composantes et le comportement.
En effet, tous les psychologues ne sont pas formés à cette particularité. Avant de passer un test, vérifiez bien les spécificités du praticien. Les associations comme l’AFEP peuvent vous aider à trouver une personne compétente dans votre région.
S’il est possible que le ou la psychologue n’ait pas su analyser et détecter votre haut potentiel, ce n’est pas non plus toujours le cas.
Il est possible aussi que, simplement, vous ne soyez pas “haut potentiel”.
Et ce n’est pas grave ! Être HPI, ce n’est pas un objectif.
Ce n’est jamais agréable d’avoir une information qui semble aller à l’encontre de son ressenti car on se sent un peu confus. Mais le plus important, ce n’est pas le fait de l’être ou de ne pas l’être.
C’est la démarche. La compréhension de soi.
Se rappeler pourquoi vous êtes arrivé.e ici.
Si vous avez découvert le sujet de la douance, et si vous êtes même allé.e.s jusqu’à passer le test, c’est que vous vouliez comprendre ou régler des choses.
Ne perdez pas cet objectif de vue ! Si le bilan révèle que vous n’êtes pas surdoué.e, cela ne vous empêchera pas de régler ce qui vous ennuie. Ce n’est pas une porte qui se ferme et vous enferme.
Le bilan complet, au-delà du résultat, permet d’apprendre sur soi et sur les autres. Il donne des informations sur comment votre cerveau raisonne, traite les données. Et ces informations sont utiles pour continuer votre quête de compréhension et de bien-être.
Si vous avez besoin de vous éloigner un peu du sujet après la frustration du résultat, c’est OK. Mais n’oubliez pas pourquoi vous avez amorcé ces recherches. Si la réponse n’est pas dans le haut potentiel intellectuel, il peut y avoir des morceaux de réponse disséminés un peu partout.
Le QI ne définit personne.
Je fais un tout petit aparté pour vous rappeler que le QI ne définit personne. Il n’est pas un jugement de valeur. Et ne représente pas qui on est.
Voilà, c’est tout 🙂
Le HPI n’explique pas tout.
Je comprends ce besoin de se raccrocher à un terme, d’expliquer ses souffrances par une particularité comme le HPI.
Mais ce n’est pas une pathologie dont le bon diagnostic déclencherait le bon traitement qui suffirait à soulager les symptômes.
Le haut potentiel n’est pas une maladie, et mettre un mot dessus ne règle pas tout ce qui nous posait problème.
Alors oui, l’identification “HPI” apporte des ressources et des outils pour avancer. C’est une étape nécessaire mais pas suffisante. C’est le travail sur soi qui est le plus important. Le plus utile. Pour s’accepter dans sa différence, quelle qu’elle soit, et comprendre comment on fonctionne. Pas comment les HPI fonctionnent, ni comment “les autres” fonctionnent. Comment nous, on fonctionne.
En fait, que le test révèle que vous soyez HPI ou non, l’après-test reste le même.
C’est la poursuite du travail sur soi.
Qu’est-ce que ça veut dire, alors, si je ne suis pas surdoué.e ?
Ça ne veut pas dire que vous n’avez rien en commun avec les surdoués
Et ça ne veut pas dire non plus que vous vous êtes trompés en vous reconnaissant dans les caractéristiques du HPI. Ces caractéristiques sont humaines avant tout.
Vos ressentis sont réels, et vous pouvez avoir ces caractéristiques sans être zèbre. Si vous avez trouvé des similitudes de comportements avec des personnes surdouées, ce n’est pas pour rien. Ces ressemblances sont là. N’essayez pas de nier leur existence ou de les rejeter.
Elles font partie de vous, partie d’un tout.
Ça veut dire qu’il y a d’autres pistes à creuser.
Si je ne suis pas surdoué, je suis quoi ? Le HPI est une piste écartée, mais peut-être qu’il y a une hypersensibilité, une excentricité, une introversion, un trouble du déficit de l’attention ou un tas d’autres traits de personnalités qui peuvent vous aider à avancer et vous donner des outils.
Le but n’est pas de se réfugier sous un autre mot, mais d’explorer d’autres directions, pour collecter plein de petites ressources par ci par là.
Une donnée n’explique jamais tout. Le haut potentiel n’explique pas tout. L’avantage, si on vous dit que vous l’êtes pas, c’est que vous ne tomberez pas dans la sur-attribution, vous ne resterez pas coincés dans la case “c’est parce que je suis HPI”.
Nous sommes tous la somme de nos expériences, notre personnalité, notre histoire, nos particularités. Dans toute sa complexité. Et je trouve ça beau. C’est ce que j’ai voulu mettre en lumière dans Rayures et Ratures 2. On ne sait pas toujours ce qui est lié à la douance et ce qui ne l’est pas.
Alors si vous n’êtes pas zèbre, pas de panique, cela ne veut pas dire que vous resterez sur place, à vous questionner sans savoir où aller.
Ça ne veut pas dire que vous fonctionnez comme tout le monde et que votre sensation de décalage est injustifiée.
Savoir que l’on n’est pas surdoué.e ne veut pas dire qu’on a un fonctionnement qui est le même que tout le monde. On peut avoir un fonctionnement différent de la majorité, d’où le sentiment de décalage et l’incompréhension, mais qui ne s’explique pas par un mot.
Ou peut-être que l’on peut dire simplement que vous êtes atypique ?
Ça ne veut pas dire non plus que les personnes HPI vont vous claquer la porte au nez.
Un jour, un lecteur du blog qui venait de passer son test m’a demandé s’il pouvait continuer à échanger et commenter puisque finalement il n’était pas HPI.
Bien évidemment !
On ne va pas dire :
Il n’y a pas de communautarisme (du moins sur Rayures et Ratures), pas de clan. Pas de “testé/non testé”, “HPI/non HPI”.
L’important, c’est de se sentir à sa place.
Si vous avez trouvé des gens avec lesquels vous êtes à l’aise, dont vous partagez la sensibilité et la perception du monde, c’est le principal, non ?
Alors restez, vous verrez, on est bien ici 🙂
Ça veut dire qu’il faut continuer le travail sur soi.
Comme quand on découvre qu’on est HPI finalement !
Parce que l’essentiel, c’est d’être en paix avec soi-même, dans l’instant présent. C’est de trouver des clefs pour y arriver. Pour apprivoiser sa particularité, quelle qu’elle soit, et même si elle n’a pas de petit nom. Et pour cohabiter avec les autres.
Lorsque j’ai passé le test WAIS, ce n’est pas le fait qu’il ait révélé un haut potentiel qui m’a aidée. C’est tout le cheminement qu’il y avait derrière. C’est le détail de mon fonctionnement cognitif, avec la prise de conscience de mes points forts, et de mes points faibles. Et ça, peu importe le résultat, on l’a.
Le “Vous êtes HPI” n’a pas suffi à mettre un point final sur mes questionnements, ni à résoudre ce petit quelque chose qui faisait que je consultais en premier lieu. Ce n’est qu’une étape. Le début d’un long chemin. Ce n’est pas le même que le vôtre, mais ils sont parallèles. HPI ou non, on avance sur un chemin de découverte. Pour s’approprier sa différence, même si elle n’a pas de nom.
Je ne sais pas vraiment si cet article va vous aider. Car je ne sais pas vraiment comment vous aider.
Je n’ai pas vécu le “Vous n’êtes pas HPI”, mais certains de mes lecteurs si. Deux d’entre eux m’ont raconté leur histoire, et je vous les partagerai dans quelques jours. Ils se sont demandés, eux aussi : « Si je ne suis pas surdoué, je suis quoi ? ».
Cela vous permettra, peut-être, de dédramatiser ce “non”. Et de ne plus le voir seulement comme une porte qui se ferme et vous enferme avec vos doutes et interrogations sur vous-même.
Je vous laisse méditer là-dessus, et très bientôt vous aurez les deux témoignages de personnes qui se sont reconnues dans le haut potentiel, à qui cette identification a fait du bien, qui ensuite ont passé le test pour avoir plus d’informations ou valider cette information, et à qui le test à dit qu’elles n’étaient pas HPI.
Spoiler : elles vont bien 🙂
Prenez soin de vous et à très vite,
Chloé
19 Comments
« J ai dessiné une case pour vous », quelle magnifique preuve de bienveillance.
Ce mot « atypique », je l aime beaucoup, j essayerais de ne pas l oublier quand j aurais mon résultat (normalement fin octobre) 🙂
Merci beaucoup pour cet article. Il est vraiment génial ! J’admire la tournure que prend ce blog, sur les spécificités de chacun, éviter la suratribution, prendre du recul… le tout avec une bienveillance infinie. J’ai adoré la « boîte à ressources », rien que ça, symboliquement, ça aide énormément ! Bravo pour tout cela et merci !! Hâte de lire les témoignages !
Merci beaucoup pour ce commentaire qui me fait très plaisir 🙂
Merci pour cet article, je découvre le blog via ce post… et j’ai hâte de lire la suite.
Je passe le test demain et bien entendu, la grande peur du « et si… » j’essaie de ne pas trop y penser et de me dire que dans tous les cas, ça me permettra de mieux me comprendre et d’avancer plus sereinement et ton article m’aide a déstresser un peu (on verra si je pourrais dire la même chose cette nuit 😉 ) donc… Merci! Je vais à présent lire l’article de tes lectrices non HPI et qui vont bien 🙂
Bon courage 🙂 C’est le début d’une belle découverte, quelle qu’elle soit !
Bonjour,
Je viens de découvrir votre blog, en plein questionnement sur moi-même.
Une psychothérapeute m’affirme que je suis HP (hyper-fonctionnante comme elle dit) mais je reste dans le doute, cela n’a pas suffit à ma convaincre et j’hésite à passer un test, j’ai peur de ce « vous n’êtres pas HPI » et vos différents articles sur le sujet m’ont fait un bien fou, MERCI !
En effet, comme le dit Patrice, la phrase « j’ai dessiné une case pour vous » m’a soulagée en une seconde…Merci, vraiment.
Merci Aurélie, prenez le temps de bien digérer tout ça pour prendre votre décision 🙂
Douceur, bienveillance, finesse, tact…
j’ai découvert votre blog hier soir, et je dévore vos articles les uns après les autres! Et cela me fait un bien fou!
Merci pour ces trésors d’humanité et de tolérance, vos mots (et vos dessins!) sont une véritable source d’apaisement pour moi… qu’ils perdurent encore longtemps!
Merci pour ce commentaire qui me fait chaud au coeur et m’encouragent 🙂
Quelle découverte ce blog ! Une vraie pépite !
J’ai été testée il y a un an et demi et, bien étrangement, j’ai toujours eu un doute quant au nombre exact qui m’avait été énoncé oralement et donc quant à la validité du terme HPI me concernant. J’ai peur de découvrir que je ne le suis pas alors qu’autour de moi, depuis petite beaucoup pensent que je le suis…
Merci, vraiment, pour cette humanité qui dégage de vos écrits et cette bienveillance chaleureuse ! Je vais dévorer vos autres articles dès que possible. Bravo pour votre travail !
Merci beaucoup pour ce témoignage ! Ah, le doute, le doute ahah, il me poursuit aussi 6 ans après vous savez 🙂 « Le/la psy a forcément confondu les dossiers, c’est pas possible! »
Et du coup… à quoi ça sert de savoir qu’on est / on n’est pas HPI ? Si dans les deux cas on est autant paumé, si dans les deux cas on se sent en décalage avec le reste du monde ?
Bonjour ! Je vous conseille de lire cet article qui répondra à cette question 🙂
https://www.rayuresetratures.fr/a-quoi-ca-sert-de-savoir-si-on-est-surdoue/
Merci Chloé pour cet (encore) bel article.
Je ne me suis pas décidée à ce jour à me faire tester ni faire tester ma fille. Peut être parce que mes lectures me permettent, nous permettent de plutôt bien vivre ce que nous sommes. Mais je reconnais que ça me démange, ce constant besoin d’avoir des réponses, de se sentir « légitime « , de comprendre, de mieux se et la connaître… Alors je ne ferme pas la porte (de toute façon, pour l’instant, mes finances ne le le permettent pas). Mais je sais déjà que je me poserais les questions abordées dans votre article. Pendant des décennis, j’ai nié, bien inconsciemment, qui j’étais. Grâce en partie à l’arrivée de ma fille, je me découvre, je comprends des choses, je suis un peu plus mes envies. Mais apprendre , bien que n’aimant pas l’idée de cases ou d’étiquettes, que ma fille et/ou moi ne sommes pas zèbres/hpi me perturberaient sans nul doute. J’attends les témoignages que vous citez avec impatience .
Merci encore et essayez de profiter de cette année semi sabbatique .
Bonjour Karine, et merci pour ce retour, je suis certaine que beaucoup de personnes sont dans la même situation. Vous pouvez d’ailleurs aller lire le témoignage de Caroline : https://www.rayuresetratures.fr/j-ai-cru-que-j-etais-hpi/
Bonjour
C’est la troisième fois que je lis le contenu des posts ; merci , cela m.a réellement soulagée.
Je ne passerais pas ce test , ma décision est faite après plusieurs semaines de questionnement.
Effectivement, hpi ou pas, on reste les mêmes ! Et je veux avancer avec ma singularité sans angoisses.
J.essaierai avec mon thérapeute de gérer mon côté atypique et en tirer les ressources positives.
Merci pour m.avoir aider à faire un choix en toute sérénité.
Bonjour, Je vous en prie ! Je suis ravie que ça ait pu vous aider à faire votre choix 🙂
C’est exactement ce que je ressens, merci !
Je pense que je n’oserai jamais re faire ce test, d’ailleurs personne ne veut me le faire passer (a votre âge et gnagnagna) et je sens que mes capacités ont baissé bien que j’en aie développé d’autre sans pour autant me sentir plus adaptée a l’existence. d’ailleurs mes parents m’ont dit m’en avoir fait passer un vers mes 8 ans le résultat était 130 d’après eux, je ne suis donc pas surdouée d’ailleurs j’ai toujours été un peu immature c’est le point qui ne « colle » pas. Le cul entre 2 chaises + échec scolaire et professionnel sensation d’être née trop tôt bref je me sentirai toujours décalée et paumée mais ça aide de voir qu’on n’est pas la seule, ne serait que relativiser prendre du recul et essayer de trouver ce qu’on veut faire de soi, qu’on doive faire sa place dehors ou qu’on en ait déjà une. Votre site est génial, une balise dans l’obscurité de l’existence, merci pour tout ce super boulot !
Merci, ce super blog m’aide à relativise et dépasser la tentation d’essayer de rentrer dans une case pour prendre des vacances de moi-même… et mieux comprendre pourquoi le psy que je vois déteste le étiquettes 🙂
(au fond, on cherche des congénères de vision de l’existence, pas un étiquetage enfin je crois).
Je suis tout à fait d’accord quand vous dites que c’est plus une question de fonctionnement que de QI (je ne connais pas le mien, juste des resultats de tests gratuit en ligne j’imagine qu’effectivement ils ne sont pas fiables sinon personne n’irait payer quelques centaines d’euros pour en passer), car à une époque, lorsque j’avais dans les 18 ans peut etre, je m’étais mise à respirer des solvants espérant m’abrutir pour souffrir un peu moins d’etre sans cesse à côté de la plaque et comme un triangle dans une boîte ronde, sans trouver d’interlocuteurs pour discuter de ce qui m’intéressait (juste avant le net et les fora en ligne) et passant pour une folle tout en alignant les notes pourries en classe et ratant 1 exam ou evaluation sur 2 (le fameux tout ou rien, fingers in the nose in extremis ou four total, en plus de n’etre vraiment pas futée pour les aspects concrets de la vie, bref). ça a duré quelques mois, puis j’ai réalisé que ça ne changerait rien à ma façon de penser et ressentir, ça bousillerait juste l’efficacité de mon cerveau. Effectivement depuis ce temps j’ai toujours eu la sensation d’une pensée moins rapide, globale et synthétique, et que par moments une maille manquait et le courant ente l’idee et la réalisation passait plus lentement ou ne passait plus, moins concentée aussi. Mais assez tard j’ai fini par me secouer de cette sorte de certitude d’être « quand même » intelligente puisqu’on me l’avait souvent répété, que ça serve à ce que je n’aie aucune excuse d’échouer ou que ce soit à vrai dire la seule qualité qu’on me reconnaissait (bonjour la pression). Quelqu’un m’a lancé un jour « sers-toi de te tête » lorsque je restais con devant un apppareil, sur le coup j’ai été vexée, mais ce fut un des plus grands services ‘(aide) qu’on m’ait rendus. Depuis j’ai plus d’une fois regretté qu’on ne m’ait pas poussée sans cesse au lieu de me laisser me débrouiller ou m’engueuler quand je ne comprenais pas un truc et au final m’ennuyer en passant à côté du plaisir d’apprendre (c’est ce que je n’ai pas en commun avec les HPI ainsi que la maturité, je suis restée une gamine). ce qui peut être dû à une foule d’autres causes aussi d’ailleurs, comme un bug neuro dans le circuit de récompense :p.
J’ai un peu digressé, mais tout ça pour dire que je crois bien avoir moi aussi constaté qu’il y a une fonctionnment en particulier, une manière d’etre, et que le chiffre du QI ou telle ou telle aptitude sera juste des batteries supplémentaires et quelques options… et que le principal est d’arriver à se comprendre, soi même et entre individus.