« J’ai cru que j’étais HPI. Et en fait non. » Ce sont les mots de Caroline, 36 ans. Son témoignage vient compléter les deux précédents articles « Je ne suis pas surdoué. » et « Si je ne suis pas HPI, je suis quoi?« . Je tenais à le partager, car quand on appréhende le résultat d’un test de QI pour valider un ressenti et un cheminement déjà entamé, les mots des autres rassurent. Et montrent que ce n’est pas parce que l’on découvre autre chose que ce que l’on attendait qu’on ne peut pas avancer.
J’ai cru que j’étais HPI. Et en fait non. Ce n’est ni une honte, ni un échec, ni une voie sans issue. Je suis heureuse, et j’ai compris qui j’étais.
Caroline
Caroline a 36 ans. Elle aime apprendre des langues étrangères et errer dans les quartiers déserts des petites villes pas touristiques du monde entier. Sillonner les rues, regarder les bâtiments, imaginer leur histoire. Elle a toujours aimé ça. Cet intérêt très marqué pour la vie des édifices lui a valu de nombreuses moqueries au collège. Ce n’était pas commun, alors c’était pointé du doigt. Ces réflexions ont alimenté le sentiment de décalage qu’elle avait déjà depuis quelques années.
Un sentiment de différence.
Je me sentais étrange. Je me disais que je ne venais pas de la même planète. C’était la seule explication.
Caroline
Sa scolarité se passe sans encombre, elle entame des études d’architecture en France qu’elle poursuit en Amérique du Sud, et se forme en parallèle à l’histoire de l’art. A 27 ans, quand elle voit ses amies mexicaines, françaises ou colombiennes faire des choix de vie très différents des siens, elle s’interroge de plus en plus sur cette “étrangeté”. Elle se sent perdue, se questionne beaucoup sur le sens de la vie, et part en véritable quête identitaire.
Caroline rentre en France, change de travail et de région régulièrement. C’est lors d’une rencontre entre nouveaux arrivants de sa nouvelle ville qu’elle met un pied dans le monde du haut potentiel.
Jusque là, elle n’en avait pas vraiment entendu parler. Elle connaissait le terme, mais pensait que cela concernait seulement les enfants et l’apprentissage. En discutant avec une personne en pleine quête identitaire elle aussi, et qui vient d’être identifiée HPI, elle découvre la définition. Des caractéristiques. Des témoignages. Tout un monde.
Rencontre avec des zèbres.
Elle se lie d’amitié avec cette personne, partage ses questionnements sur elle-même, se confie pour la première fois sur cette impression de n’être “pas comme les autres”. Ses propos font écho au vécu de sa nouvelle amie, qui l’invite à rejoindre un petit groupe de zèbres qui se réunit régulièrement dans sa ville et échange sur les réseaux. Caroline se demande si elle a vraiment sa place, elle qui n’a aucune idée si elle est haut potentiel ou non, mais son amie la rassure. Elle est persuadée qu’elle s’entendra bien avec, peu importe si elle est HPI.
Caroline rejoint le groupe, et s’y sent bien. Elle est à l’aise, peut parler de ses passions et réflexions sans craindre des regards moqueurs. Elle se sent comprise, et honnêtement, ça ne lui est pas arrivé depuis longtemps. Personne ne semble déstabilisé par ses réactions que son entourage qualifie souvent de “trop intenses”. Sa sensibilité paraît partagée par d’autres. Elle ne serait pas si étrange que ça, alors ?
« J’ai cru que j’étais HPI. »
Au fil des discussions et des réflexions, Caroline s’intéresse au haut potentiel. Elle creuse le sujet de son côté, avec des lectures, des conférences, et en en parlant à la psychologue qui la suit depuis peu.
“Avec du recul, je me dis que lorsque j’ai découvert le haut potentiel, j’aurais dû m’écarter un peu du groupe de zèbres. Eux étaient déjà identifiés, ils savaient, ils n’étaient pas du tout à la même étape que moi. Mon questionnement existentiel a été totalement biaisé par leur cheminement d’acceptation de leur différence.”
Caroline
Tandis que le haut potentiel n’était qu’un sujet sur lequel Caroline voulait se renseigner, il devient rapidement une hypothèse pour expliquer sa différence.
“Puisque je me sentais enfin comprise et adaptée, et que le point commun de ces personnes étaient le haut potentiel intellectuel, je me suis dit que je devais l’être aussi. Que c’était “ça” qui expliquait tout, puisqu’avec eux je ne me sentais plus bizarre. Et j’ai cru que j’étais HPI.”
Caroline
Après quelques mois à entendre parler de la douance tous les jours, Caroline se décide à passer le test, avec une appréhension terrible.
Engloutie dans le monde de la douance.
Si Caroline avait si peur de passer le test, c’est qu’elle se disait : “Si ce n’est pas ça, je ne suis plus rien. Je n’ai plus ma place dans ce groupe. Toute ma vie n’est qu’illusion.”.
C’est violent, mais toutes les discussions venaient tellement alimenter cette hypothèse “Je suis zèbre/surdouée/HPI” qu’elle me confie qu’il était impossible pour elle d’envisager que ce n’était pas cette particularité qui expliquait ses choix, sa vie, ses souffrances et son sentiment de différence.
“En fait, j’en avais oublié ma quête identitaire et de bien-être. Le HPI me montait à la tête. Il faut que ça soit vraiment monté à la tête pour se dire que si je ne suis pas HPI je ne suis rien et ma vie est finie.”
Caroline
Caroline tient à préciser que les autres membres du groupe n’y sont pour rien, et que c’est elle seule, dans sa tête, qui a fait de multiples raccourcis et ne voyait plus que le HPI.
“Le moment où j’ai découvert le HPI coïncide avec les moment où j’ai eu l’impression que tout rentrait enfin dans l’ordre. J’avais rencontré des semblables, réfléchi sur le sens de mes actions, de mes choix, sur mon style de vie, on ne me trouvait pas étrange, ni inadaptée. Alors forcément, je me suis monté la tête puisque cela faisait longtemps que je n’attendais que ça, que tout ait enfin du sens.”
Caroline
Caroline passe le test, et c’est la “grosse claque” comme elle dit. Lors de la restitution, ce que le psychologue lui explique balaye son hypothèse.
« Vous n’êtes pas haut potentiel. »
Caroline a eu l’impression que son monde s’écroulait. Elle a conscience que les mots qu’elle emploie sont forts, et qu’il peuvent attirer critiques et remarques désobligeantes de personnes qui pensent qu’elle a succombé à la “mode” du haut potentiel. Mais c’est comme ça qu’elle l’a vécu. C’est comme ça qu’elle veut le raconter, et je la remercie de tant de sincérité !
En fait, ce n’était pas son monde qui s’écroulait. Elle n’était pas “plus rien”, elle apprenait seulement qu’elle n’était pas cette représentation qu’elle s’était construite. Et c’est difficile à avaler, quand on a gravité autour de zèbres pendant plusieurs mois.
Caroline a quitté subitement le groupe, sans donner d’explication.
“Je ne pouvais pas leur expliquer, j’avais l’impression d’avoir été trahie, trompée. Je me sentais ridicule de m’être sentie à ma place alors que clairement après le test j’étais persuadée que je n’avais pas ma place là-bas.”
Caroline
Pendant plusieurs semaines, Caroline a encaissé la nouvelle, ne voulait plus entendre parler ni du HPI ni de ses amis avec lesquels elle se sentait pourtant si bien. Elle a rangé son test sans lire l’analyse, a arrêté les rendez-vous avec sa psychologue, et s’est enfermée sur elle-même.
“J’étais vexée, tellement vexée de m’être crue HPI. Et j’étais perdue, d’un coup ce sentiment de décalage me revenait en pleine face, les souffrances liées à l’inadaptation qui s’étaient estompées réapparaissaient aussi, et j’avais l’impression de revenir en arrière. Au tout début. D’avoir perdu du temps.”
Caroline
La poursuite du cheminement sur soi.
Avec du recul, Caroline me confie aujourd’hui que cette “grosse claque” a été utile.
“Elle m’a permis d’effacer cette étiquette de HPI que j’avais construite et à laquelle je me raccrochais pour me laisser voir tout le reste : mon fonctionnement, mon hypersensibilité, moi.”
Caroline
Quelques mois plus tard, elle a ressorti le test. Elle l’a lu en détails et en a parlé avec sa psychologue. Ensemble, elles ont travaillé sur les points faibles et points forts que le bilan avait mis en lumière. Elle a repris sa quête identitaire, avec un peu plus d’outils. Elle a apprivoisé certaines facettes de sa personnalité. Et renoué contact avec les personnes du groupe de zèbres qui comptaient. Elle a réalisé que ce n’était pas le fait qu’ils partagent un même fonctionnement cognitif qui était important. C’est le fait qu’elle se sente bien, à l’aise, comprise, et qu’elle ait plaisir à les voir. C’est tout.
“Me plonger la tête dans le monde HPI et m’en sortir brusquement m’a finalement permis de faire un tri et de garder les informations qui me faisaient avancer. Je m’étais enlisée dans mon cheminement. J’étais partie en quête de moi-même. Sur le chemin, j’ai trouvé des gens qui me ressemblaient. J’étais bien avec eux, alors je me suis arrêtée, j’ai cru que j’étais HPI, et j’ai oublié de repartir.”
Caroline
Le “Vous n’êtes pas HPI” a donné à Caroline un élan. Elle en avait besoin pour continuer son cheminement, et se reconnecter avec elle-même.
“Aujourd’hui, j’ai découvert de nombreuses facettes de moi-même, dont l’hypersensibilité. Je sais aussi que je ne me sens différente dans certains milieux, mais pas dans d’autres. Et que finalement, si j’avais l’impression d’avoir un problème, c’est simplement que je n’évoluais pas dans le milieu qui me correspondait. Si je me sentais bien avec ce groupe de zèbres, ce n’est pas que j’étais forcément zèbre moi aussi, c’est juste que ces personnes-là étaient ouvertes, différentes, et m’acceptaient comme j’étais. Pas parce qu’elles sont zèbres mais parce qu’elles sont qui elles sont, en tant qu’individus.”
Caroline
Astuces si vous êtes dans la même situation.
Avant de clore son témoignage, j’ai demandé à Caroline si elle n’avait pas des petites astuces pour les personnes qui seraient dans la même situation qu’elle. Enlisées dans leur cheminement, ou avec une appréhension terrible de s’entendre dire “Ce n’est pas le haut potentiel qui explique ce que vous ressentez”.
Elle m’a alors expliqué qu’après le test, elle a pu prendre de la hauteur, et réfléchir à ce qui la faisait souffrir. Ce qui faisait qu’elle se questionnait beaucoup sur elle-même, et qu’elle avait l’impression d’avoir un problème.
Elle a alors fait trois listes. Une liste de situations qui la rendaient malheureuse, une liste de réflexions ou remarques blessantes, et une liste de ce qui lui faisait du bien.
L’astuce qu’elle avait envie de partager, c’est d’aller dans le concret. De formuler et de prendre conscience de ce qui nous embête au quotidien. Et ensuite, de creuser chaque petite chose pour voir ce qu’on peut faire pour l’améliorer.
“Grâce à ces listes, je suis revenue sur Terre. J’ai pu travailler le concret avec ma psychologue. Peu importe qu’on soit HPI, hypersensible ou autre, ce qui change la vie, c’est d’arriver à décrire ce qui nous fait souffrir pour s’occuper de ce problème.”
Caroline
« J’ai cru que j’étais HPI, et en fait non. »
« Ce n’est ni une honte, ni un échec, ni une voie sans issue. Je suis heureuse, j’ai compris qui j’étais ». Ou plutôt, elle a compris comment elle fonctionnait. Ce qui la faisait souffrir, ce dont elle avait besoin pour se sentir mieux. Elle a compris qu’elle pouvait juste être différente, atypique, et dans son cas hypersensible, sans être haut potentiel.
Et je la remercie vraiment vraiment vraiment d’avoir accepté que je publie son témoignage sur un sujet encore plus tabou que le haut potentiel en général. Quand on a envisagé qu’on pouvait être HPI, mais qu’on l’est pas.
Comme d’habitude sur les témoignages, et encore plus sur celui-ci, je me réserve le droit de supprimer les commentaires qui ne seraient pas bienveillants. Ce n’est pas facile de raconter son histoire. Et je tiens à ce que toutes les personnes qui osent me confier leurs ressentis se sentent à l’aise.
38 Comments
Bravo ! Et merci Chloé de partager ce type d’article. Je trouve que c’est utile pour tous ceux qui se trouvent différents, sans savoir pourquoi. Utile pour ceux qui s’interroge sur le HPI et s’il faut ou non passer le test. Enfin, utile pour les personnes déjà identifié HP. Le HPI est parfois hyper utile pour construire son identité mais cela reste une étape.
Merci Virginie ! C’est exactement ça, je trouve que c’est utile pour tout le monde et qu’on entend trop peu ce type de témoignage 🙂
Très beau témoignage qui montre encore une fois l’importance de s’entourer de « personnes-là étaient ouvertes, différentes, et m’acceptaient comme j’étais ».
Wahou merci merci d’avoir partagé ce témoignage ! Je suis actuellement dans un moment de ma vie où j’aimerais être fixée sur ma situation… J’avais rendez-vous chez une spécialiste pour faire le test, mais j’ai tout annulé au dernier moment. La spécialiste je l’ai rencontrée une seule fois, elle m’a été recommandée par ma psychiatre qui me suit depuis 3 ans. Mais elle m’a tellement répété « Et si le test révélait que vous n’êtes pas HPI ? » au premier rendez-vous qu’elle ma complètement fait paniqué. J’ai le sentiment qu’elle n’a pas compris mon besoin de quête d’identité… Et j’ai l’impression que ce rdv m’a encore plus mis la pression pour le résultat au lieu de m’aider à voir tout le potentiel de ce test.
Peut-être qu’elle voulait simplement connaître votre réaction si le test révélait que vous ne l’étiez pas ? Le spécialiste que j’ai rencontré (que j’ai trouvé sur internet après examen de plusieurs ! ) m’a également posé la question vers la fin de notre premier rendez-vous. Je lui ai même demandé s’il pensait que c’était nécessaire de faire le test (j’avoue que j’avais un peu peur mais surtout je pensais que je n’étais pas HPI / zèbre…). Il m’a répondu que c’était comme je voulais et que dans mon cas, comme je ne changerai pas totalement ma vie qu’importe le résultat, il n’y avait pas de « risque » à le faire.
Il m’a laissée le temps de réfléchir et de revenir vers lui, cette « non-pression » m’a aidée à prendre ma décision et je l’ai revu une deuxième fois pour passer le test.
Si je peux me permettre de vous donner mon avis : faites le test (si ce n’est pas déjà fait depuis ! ) car que vous soyez zèbre ou non, vous aurez une réponse et vous pourrez avancer sur votre quête d’identité.
Merci pour l’article ! C’est un sujet sur lequel j’ai beaucoup cherché avant de passer le test, et je ne trouvais rien de tel à l’époque. A tel point que je me demandais si ça arrivait, ou si, à force de ne trouver aucun témoignage, cela voulait implicitement dire qu’à partir du moment où on se sentait suffisamment concerné pour franchir le pas et passer le test, avec toutes les craintes et les doutes que ça peut impliquer, cela signifiait en soi qu’on l’était.
Je ne sais pas comment j’aurais réagi si je l’avais lu à cette période (j’aurais très certainement eu encore plus de doutes et d’appréhension, je serai peut être partie en courant 🙂 ), mais au moins j’aurais pu me dire qu’il y a des personnes qui sont dans ce cas, et qu’on peut malgré tout trouver des réponses ! Je crois que le plus terrifiant dans tout ça, c’est de se sentir aussi seul dans la démarche et la quête de sens. Savoir que c’est possible, c’ est aussi pouvoir tisser des liens avec d’autres, et avoir la perspective de pouvoir rencontrer d’autres visages et d’autres parcours qui pourront nous éclairer, ou simplement comprendre.
🙂
Vraiment, je voudrais remercier profondément Caroline dont le témoignage m’a beaucoup touché. Je me questionne énormément moi-même. Je pense que je comprends donc aisément toutes ces étapes à travers lesquelles elle a pu passer. À mon sens, le plus important, c’est qu’elle a pu trouver des clés de compréhension sur son passé afin de mieux appréhender son présent et son avenir. Le fait de se sentir acceptée par une ou plusieurs personnes alors que jusque là, elle avait plutôt le sentiment d’être en décalage, est juste le reflet qu’elle était en compagnie de gens ouverts, qui avaient probablement quelques similitudes avec elle. Mais, comme nous sommes tous différents, le fait de non appartenance à ce côté HP, qui lui était d’abord apparu comme une bouée de sauvetage, l’a fait replonger en pleine mer avant de finalement lui révéler qui elle était vraiment.
Bravo à vous Caroline !!! Soyez fière de qui vous êtes.
Merci Chloé de ce partage d’histoire.
Merci pour elle 🙂 🙂
Et si le test avait été faussé par des troubles tels des dys ou un tdah ?
Je suis très sceptique sur le fait que Caroline ne soit pas HPI. Trop d’éléments vont en ce sens.
Si son profil est hétérogène, le QIT ne vaut rien.
Bonjour, pour d’autres personnes, c’est possible, mais dans ce cas précis (nous avions anticipé la question) Caroline n’a ni TDAH ni trouble DYS, elle n’a pas un profil hétérogène mais parfaitement homogène et dans la moyenne. La psychologue qu’elle a vue est compétente, et a su analyser son profil et son histoire dans toute sa complexité. Elle n’est pas HPI, et c’est très bien aussi 🙂 Elle a trouvé ses réponses, et a découvert notamment une hypersensibilité ++ qui peut parfois être confondue avec le HPI dans les témoignages 🙂
Votre commentaire date mais, je trouve que le profil de Caroline ressemble beaucoup à de l’autisme. L’autisme, ne se remarque pas toujours via un test de QI. Par ailleurs, en ce qui me concerne, j’ai obtenu 4 résultats de QI différents à différentes périodes de ma vie ( plusieurs années d’intervalles ). J’ai eu un résultat à 140 de QI total, QI homogène, un autre à 131, légèrement hétérogène, un autre à 104, homogène et un autre à 110, hétérogène. Pour les deux tests à plus de 130, on a dit que j’étais HPI et pour les deux tests en dessous de 130, on a dit que je n’étais pas HPI. Je suis autiste, avec TDAH, et dyspraxie. Sur les deux tests hétérogènes, cela pouvait se percevoir mais pas pour les autres tests.
Merci pour ce temoignage qui reflète exactement mes doutes actuellement !!! Je ne passe pas le test pcq j’ai’peur ne pas être Hpi et donc de m’exclure de ce monde dans lequel je sens enfin à ma place… mille mercis. Il ne reste plus qu’à trouver un rdv avec Elodie Crepel pour avancer en toute cofiance et bienveillance.
Merci pour ce retour ! Et bon courage 🙂
Merci à Caroline pour son témoignage. Je suis moi-même en plein questionnement et j’hésite beaucoup à faire le test, de peur de ne pas être HPI, car qu’est ce que je serais à ce moment là? Mon intelligence a toujours fortement fait partie de mon identité, donc le test représenterait bien plus qu’un simple chiffre, ce serait une confirmation de qui je suis, et presque une validation de ma « valeur » en fait… Je sais que mes mots peuvent paraitre forts, mais c’est ainsi que je le vis. Je comprends parfaitement le sentiment de Caroline quand elle parle de « voir son monde s’écrouler ». Lire cet article m’aide à relativiser et à appréhender l’ « après » plus sereinement.
Bonjour,
Je trouve ce témoignage très courageux , très puissant et hyper important.
Je n’ai pas passer le cap de me faire « tester » car je suis sceptique quant au résultat. Je lis beaucoup de choses que les zèbres , mais je ne suis pas vraiment sûre d’en être une et j’ai un peu peur de me prendre également une claque .
C’est une amie qui m’a identifiée comme zèbre, ainsi que mes enfants….mais j’en doute .
Bref .
Merci de partager ce beau témoignage et belle rencontre avec elle même à Caroline.
Mary
Bonjour,
Même début d’histoire, même décalage, même incompréhension, même sentiment de ne pas être à ma place, de ne pas avoir les mêmes passions, les mêmes envies, les mêmes objectifs…
J’étais tombée à la fin de l’adolescence sur une émission concernant les enfants indigo. Je me demandais « si »… et puis après multiples recherches j’ai décrété que non, le côté occulte et apparition d’enfants particuliers étaient trop extravagant, trop sectaire? Bref, ça aurait pu expliquer mon décalage mais je ne croyais pas du tout à cette théorie qui finalement n’était absolument pas scientifiquement prouvée.
Je ne m’étais jamais posé la question du HPI… je ne connaissais même pas tellement sa définition, ça ne m’était même pas venu à l’esprit.
Je suis restée comme ça avec mon décalage jusqu’à l’année dernière où nous avons dû faire tester notre fille suite à des angoisses, des peurs et un sentiment de décalage. Bien qu’au début je n’étais pas favorable à ce bilan, j’ai fini par céder. Le HPI homogène à été révélé pour elle et alors une tempête indentitaire a envahie mon esprit. Ça tourne en boucle…
Après recherche je me retrouve dans les caractéristiques… mais si je n’étais pas HPI? J’ai peur de passer ce test et de me rendre compte que ce n’étais encore pas ça… et qu’en plus ce que je pensais comprendre de ma fille n’est finalement peut être pas si bien compris.
Merci pour ce témoignage qui met bien les mots sur cette quête indentitaire…
Bonjour,
J’ai vécu la même situation que Caroline. Cela a été très douloureux. Surtout en étant entourée familialement et amicalement de HPI. Le chemin a été long . Et petit à petit j’essaie aussi d’etre moi même. ..
Bonjour,
Je prends enfin le temps d’écrire un mot ici sur votre blog (mon temps est déjà tellement en décalage avec le temps des autres personnes). En juin, suite à un burn out, j’ai entendu parlé pour la première fois de TDAH et me suis senti très concerné par cet aspect. Puis une coach m’a évoqué l’idée du zèbre ..et m’a orienté vers votre blog. Je lis très peu, j’ai du mal à rester sur un sujet car je m’évade souvent, très souvent. Mais, ici, j’ai trouvé de supers dessins explicatifs et drôles, de magnifiques textes sur les zèbres, le HPI, HPE et surtout une multitude de questions, de doutes, de réflexions qui amènent à comprendre, réfléchir, se poser. J’adore votre blog, j’adore lire ces commentaires de personnes différentes et qui se ressemblent quelque part, qui se croisent sur des sujets. Pour ma part, je suis en plein questionnement sur ce que je suis, sur qui je suis. J’ai des passions qui me font vibrer comme la danse ou la photographie … mais la vie dans la société, le travail que j’effectue, j’ai tellement l’impression d’être à côté de la plaque, d’avoir un double depuis si longtemps, s’adapter, toujours s’adapter … Je suis dans cette étape, où j’ai besoin d’avoir des réponses, d’être clair avec moi même. Le témoignage de Caroline est tellement beau, ouvert pour libérer les tensions, les doutes qui s’accumulent.
Merci Chloé pour tous ces récits et dessins … j’avais envie de laisser un commentaire sur chaque page tellement c’est éblouissant.. mais faut se mesurer un peu ;o)
Comme je suis en pleine recherche, j’aurais besoin de contacter un.e psy qui prend vraiment en compte les zèbres, TDAH, HPI, HPE, hypersensible afin de pouvoir éclaircir mon horizon et dissiper les nuages dans ma tête. Je suis sur Paris, si vous avez plusieurs personnes à recommander, je suis preneur.
J’avais besoin d’un témoignage comme le votre. Crise identitaire comme dans « les planches courbes » je me cherche. Il semblerait que je sois hypersensible détachée d’intellect. C’est la seule chose en moi que je sache détecter; l’hypersensibilité. Et ce qui fait aussi que je ne me sente pas à l’aise, décalée… avec la « normalité » . Je poursuis ma quête……
Beau témoignage qui me va droit au cœur (pour avoir aussi pris ma claque après un test « échoué » de douance, après avoir étudié une bonne partie de livres sur les zèbres/HPI). Par contre, il ne faut pas oublier que les tests effectués par les neuropsychologues recherchent à donner l’étiquette à un modèle type de HPI, tel qu’identifié par un consensus de chercheurs… Pourtant, il y a aussi un courant doctrinal qui penche maintenant vers l’identification du HPE (Haut potentiel Émotionnel). Peut-être que votre blog pourrait ouvrir la porte à cette catégorie d’être atypiques, mais qui se ressemblent somme toute entre eux ?
Merci pour ce commentaire 🙂
Toutes les atypies sont les bienvenues ici ! Je me renseigne depuis un moment pour faire des articles sur le HPE, mais j’ai trouvé beaucoup d’informations contradictoires alors je poursuis mes recherches pour traiter ce sujet avec fiabilité 🙂
Bonjour, je m’appelle Alice j’ai 12 ans aujourd’hui et je suis malheureuse à cause du hpi je souhaite tellement être zèbre ne pas l’être hanté mes rêves je ne dors plus je fais des recherches sur le HP je voudrais sortir de cette image mais c’est impossible ma meilleure amie est à haut potentiel et dys une autre amie et un autre ami le sont également et je redoute de vivre sans eux (je suis consciente que je ne vivrai pas toute me vie avec eux) Par ailleurs un professeur de musique et un psychologue m’ont proposé de faire le test mais j’ai peur d’avoir intégrées les caractéristiques du haut potentiel à ma personnalité… Auriez vous une solution car je dépéris de jour en jour.
Bonjour Alice,
Je ne sais malheureusement pas quoi te dire d’autre que de t’encourager à continuer ce travail avec le psychologue… J’espère qu’il pourra t’aider à mieux comprendre ta personnalité, quelle qu’elle soit, et à sortir des ces images et de ces angoisses. Je te souhaite beaucoup de courage,
Chloé
Merci beaucoup c’est très gentil d’avoir pris le temps de répondre à ce commentaire qui n’est pas très courant…
Je vais essayer d’aller plus loin avec le psy et je vous remercie de m’avoir donné un conseil (vous êtes la première personne à m’avoir répondu! )
C’est déjà très bien étant donné ma situation cahotique et je viens juste d’apprendre que j’ai également un QE (quotient émotionnel plus élevé que la moyenne selon le psychologue pensez vous que cela empêche une précocité ?
Bonjour Alice,
Je ne suis pas Chloé mais je me suis déjà bien renseigné étant moi-même HPI et hypersensible et parents d’au moins 2 enfants concernés par ces deux thématiques . La notion de QE est un peu floue d’un point de scientifique mais il est tout à fait possible d’être hypersensible et HPI. Certains livres fusionnent ces deux aspects ce qui peut rendre difficile de faire la part des choses. On peut être :
– HPI et pas hypersensibles
– HPI et hypersensibles
– non HPI et hypersensibles
– non HPI et non hypersensibles.
Et surtout, on peut être heureux dans tous ces cas. Le travail avec un psychologue peut aider à trouver une clé ,un mode d’emploi pour apprendre à se connaitre.
Vincent
Bonjour,
Je n’ai pas l’habitude de laisser des commentaires mais je voudrais remercier Caroline pour ce témoignage très touchant, ainsi que Chloé pour la qualité et la générosité des articles. Il est vrai que ce type d’expérience est très peu documenté et c’est important pour les personnes ayant vécu la même situation de comprendre qu’elles ne sont pas isolées.
Ayant été moi même confronté à un diagnostic pour le moins déconcertant (résultat trop hétérogène pour être accepté), on se retrouve donc sans réponse (du moins pas celle qu’on s’était préparé à recevoir), souvent déjà en situation de vulnérabilité psychologique (dans mon cas burn-out) et désormais rempli de honte. Je me rappelle très bien être sortie du cabinet en étant totalement désorientée et en me répétant « même pour un test de QI j’arrive à me planter ».
Voir qu’on peut avancer même après un test qui ne donnait pas le résultat attendu (ou même un résultat comme dans mon cas), ça fait beaucoup de bien et ça redonne espoir. Merci !
Léa
Merci Léa pour ce partage d’expérience qui en aidera d’autres dans la même situation. Comme tu dis, on peut avancer quand même 🙂
Whoua !! merci pour cet authentique partage !!! toutes les questions que je me pose avec honte également . C’est super de lire ça . Merci Léa aussi 🙂 Ca m’encourage à me poser d’autres questions ! Bonne journée !
Très intéressant. Pour ma part, je n’avais jamais imaginé pouvoir être HPi car je n’ai pas confiance en moi. Pourtant, ma psy de l’époque avait un doute et voulait que je fasse le test. Mes amis HP pensaient que je faisais partie de la team… En fait, non… J’ai un QI dit « supérieur » mais je ne suis pas HPi et ce n’est pas grave. Par contre j’ai un joli TDA/H et j’ai rencontré mon chéri qui est Hpi ce qui n’est pas forcément une chose que je lui envie, aussi merveilleux et incroyable soit-il !
bonjour à tous j’ai regardé par hasard la série HPI que j’ai bien aimé et ne savant rien là dessus (j’en avais même pas connaissance à 64 ans) je me m’y suis reconnu dedans, et de ce fait je vois aujourd’hui le conflit avec mes enfants, du genre « tu sais tout, » je me suis ennuyé à l’école mais j’ai 4 CAP et 2 BEP sans doute parce que j’avais horreur de pas savoir certaines choses. et encore maintenant je ne peut m’empêcher d’analyser les gens et les choses en faisant mes courses.
je n’ai eu recours à aucun dépanneur dans la vie, j’ai construit ma maison seul, et aujourd’hui j’en rénove une seul, ce qui fait que j’ai une bonne connaissance dans au moins 10 métiers, automobile, informatique, artistique et bâtiment et pourtant je me sens un gros nul au niveau relation famille et amis, aujourd’hui je sais pourquioi’
Ce témoignage est très éclairant et je remercie du partage. Ma conclusion personnelle de cette lecture est plutôt l inverse de ce que j ai pu lire ici. HPI est une étiquette, séduisante certes mais une étiquette qui permet de justifier à soi même et autre un fonctionnement unique propre à soi par l identification. Ça peut aider à ne pas se sentir tout seul à trouver ce sentiment d appartenance. Mais débourser des sous pour se coller ou pas une étiquette est une mauvaise réponse à une excellente question : qui suis je? En conséquece, je penche pour ne pas trancher sur hpi ou pas mais plutôt de s intéresset comme dans ce témoignage à son chemin d acceptation de soi. Merci pour ce bel éclairage! Un grand merci!
Bonjour, bonsoir,
Merci beaucoup pour ce témoignage qui prouve bel et bien qu’être hpi ou non n’impacte pas notre valeur. J’ai lu plusieurs article sur le site et je les trouves très intéressant, notamment celui de l’effet barnum, effet peu connu de la majorité des personnes, et c’est bien dommage.
Pour revenir au témoignage, en effet des fois c’est assez difficile de ne pas se détacher de cette étiquette, surtout si notre entourage est majoritairement composé de personnes hpi. Pour la part, ces 5 dernières années j’ai été principalement amie avec des personnes hpi, et je l’ai très mal vécu surtout après une relation amoureuse avec un hpi (pas très saine, et je ne blâme pas mon ex, je pense que chacun a ses tords.). Cette relation m’a énormément dévalorisée car mon ex me répétais quasiment quotidiennement « ah ça fait du bien de parler avec telle ou telle personne, parce que elle elle me comprend elle est aussi hpi… ». Je sais que ses commentaires n’avaient probablement pas de but à me dévaloriser, cependant étant fragile et ayant eu une faible estime de moi, ça me détruite. Depuis j’ai peur d’être entourée d’hpi, parce que j’ai l’impression de revivre ça de ne pas être à la hauteur. Après le lycée, je n’avais plus beaucoup d’amis voire pas du tout, et je m’étais promis de ne plus fréquenter des personnes hpi que ce soit amicalement ou sentimentalement. Cependant je me retrouve avec une grande majorité d’amis proche hpi… Certains moments sont très durs parce que mes souvenirs de mes relations présidantes refont surface. Actuellement je suis en couple depuis une année avec quelqu’un qui s’avère très probablement hpi, et ça me fait extrêmement peur. Je sais qu’il m’aime et qu’il a choisit de construire quelque chose de sérieux avec moi, et pareil de mon côté envers lui. Cependant il m’arrive assez fréquemment (surtout dans des périodes plus compliquées: dépression, anxiété) de me dire qu’il serait mieux avec quelqu’un d’hpi comme lui, je pense à une amie en particulier. Je me rend compte que cela n’est que dans ma tête mais je n’arrive vraiment pas à éliminer ou tout simplement vivre avec ce sentiment. J’ai été suivie par des psychiatres pour dépression et on m’a émis une très forte hypothèse d’un tda, et peut être hpi mais je n’ai jamais osé faire les tests. Depuis une année et demie je suis suivie par une psychologue qui m’a diagnostiqué un trouble anxio-dépressif et il y a deux mois j’ai consulté un psychiatre (pour confirmer l’utilité de poursuivre les séances chez ma psychologue) et à également supposé à un tda ainsi qu’une « bonne intelligence ». Je ne sais pas pourquoi je dévoile ma vie comme ça, mais ça me soulage un peu de l’écrire. Au fait, ce qui le pousse à écrire tout ça c’est surtout pour une question: pourquoi je me retrouve à être à nouveau en relations avec des personnes hpi si moi je ne le suis pas (certes je n’ai pas fait de tests mais je suis quasiment sûre que ce n’est pas le cas), j’ai l’impression de ne pas être à ma place avec eux et notamment avec mon copain. Je pense très sincèrement me mettre beaucoup trop de pression par rapport à ça, et je ne sais pas comment y remédier…
Bref, ça m’a fait malgré tout pas mal de bien de lire le témoignage de Caroline, mais je me sens quand même bloquée. Je n’avais pas envie d’avoir des personnes hpi dans mon entourage et au final c’est le cas, je n’ai pas envie de rompre avec mon copain ni même de changer d’amis, mais je me sens pas a ma place. Est-ce que selon vous, une personne hpi peut réellement construire quelque chose de solide voire même une famille avec quelqu’un qui ne l’est pas? Pleins de questions de ce genre me prennent la tête depuis quelques jours… J’espère que quelqu’un pourra peut être me faire voir les choses différemment. Merci pour votre lecture, et désolé je pense mettre un peu trop emballée.
Bonjour,
Alors déjà, je pense qu’on ne s’emballe jamais trop haha 🙂 Vous aviez beaucoup de choses sur le coeur et vous avez eu raison de les exprimer, c’est fait pour ça aussi ici, ne vous en faites pas !
Ensuite, pour répondre à votre question, oui, selon moi une personne HPI peut réellement construire quelque chose de solide avec quelqu’un qui ne l’est pas. Ce qui est important, à mon sens, pour la construction d’un avenir avec quelqu’un, c’est le respect, des valeurs communes, et un intérêt pour l’autre tel qu’il est. On n’est pas obligés de fonctionner de la même façon. J’ai l’impression en vous lisant que le problème ou l’inquiétude vient plutôt d’un complexe de supériorité/infériorité, dans le sens où votre ex semblait assez « sectaire » (je vous rassure ce n’est pas toujours le cas des personnes HPI que je côtoie via ce blog, c’est rare même), et semblait mettre en avant son haut potentiel. La plupart le vivent sans en parler car quand on a intégré notre fonctionnement, ce n’est plus un sujet. Et complexe d’infériorité dans le sens où vous semblez (à prendre avec des pincettes car je juge sur un message seulement hein) vous sentir moins intéressante, ne pas avoir votre place.
Que vous soyez HPI ou non, que vos proches soient HPI ou non, ce qui importe c’est que chacun respecte l’autre, dans sa complexité, ses envies, son fonctionnement. Ne vous arrêtez pas à cette étiquette, qui dans ce cas précis, est vraiment juste une étiquette 🙂
J’espère que ça vous aidera un peu, au plaisir de vous lire à nouveau,
Chloé
Bonsoir,
Merci beaucoup pour votre réponse! Oui, en effet, il pouvait avoir un effet « sectaire ». De plus, j’avais déjà dans le passé des soucis d’estime personnelle, et cette relation a qu’empirer les choses et m’a crée un fort complexe d’infériorité. J’apprécie énormément votre bienveillance dans votre réponse. Au fond de moi je me rends compte que ce n’est qu’une étiquette, et que ce n’est pas ce qui importe dans les relations, cependant je pense avoir vraiment vécu cette relation comme un traumatisme, et cela m’a laissé des séquelles (c’est comme si ses paroles ne voulaient pas sortir de ma tête, et revenaient me hanter). Il me faut encore un peu de temps pour accepter cette relation, et ne plus m’en sentir affectée, c’est juste difficile dans certains moments de faiblesses. Grace a votre réponse, j’arrive à prendre davantage de recul, et à mieux digérer les choses, encore merci beaucoup!
Léa
Bonjour Léa,
Je compatis et je vous souhaite beaucoup de courage pour ce travail que vous effectuez avec cette relation. Ca prend du temps, et c’est normal. Prenez soin de vous,
Chloé
Merci pour ce témoignage…
J’arrive sur cette page car j’ai reçu un diagnostic non consenti de HPI au bout de 5 min avec un psychiatre et je me pose des questions : j’ai 40 ans, quel intérêt d’avoir ce diagnostic à mon âge ?
Bonjour ! Alors avoir une identification à 40 ans a beaucoup d’intérêt si vous en ressentez le besoin, dans le sens où ça permet de comprendre comment on fonctionne, d’identifier des schémas, et d’avancer en étant plus en phase avec soi-même. En revanche, un diagnostic non consenti n’a strictement aucun intérêt et n’apporte rien si vous n’étiez pas dans cette démarche là. Je suis désolée que vous ayez fait face à ça !